Faut toujours que le malheur des autres donne l'occasion chez nous à quelques imbéciles toujours prompts à grenouiller au milieu des taudis, à cliqueter du kalach pour bien montrer que chez eux le sous-développement durable est un concept culturel tatoué sur l'ADN.
Définitivement, le camp palestinien de Aïn el-Heloué est à classer dans le patrimoine mondial de l'art de vivre. Déjà qu'on sait que depuis des décennies, cette favela de non-droit est régulièrement arrosée de balles et qu'à la place du gazon il y pousse des barbes... Cette fois cependant la palme du mauvais goût a atteint des sommets inégalés.
Ainsi, la tragédie de « Charlie Hebdo » a fait brusquement sortir du bosquet une palanquée d'ahuris, dont on ne se souvient pas que la fibre religieuse ait jamais particulièrement vibré pour la sacralité du Prophète. À peine le drame de Paris était-il avéré, que ces patibulaires vidaient leur joie et leurs chargeurs à l'air libre. Il ne manquait plus qu'ils distribuent, comme en septembre 2001, des confiseries dégoulinantes aux habitants terrorisés. Orgasme en rafale et finition hilare avec sécrétion de glucose ! Chapeau ! Leur cause n'en sera que plus sympathique.
Après on s'étonne pourquoi à chaque coup tordu, les enquêteurs du monde commencent d'abord par lorgner les Arabes... Et ce n'est pas un outrage, mais un diagnostic.
gabynasr@lorientlejour.com
Définitivement, le camp palestinien de Aïn el-Heloué est à classer dans le patrimoine mondial de l'art de vivre. Déjà...
commentaires (9)
Tres Tres Sympatique et vrai....
Soeur Yvette
16 h 56, le 09 janvier 2015