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Économie - Commerce

Réouverture du marché populaire de La Quarantaine

Quatorze ans après sa fermeture, le marché couvert de La Quarantaine a été relancé. Ce bazar de 2 000 m² entend devenir la destination du shopping populaire de la capitale.

La réouverture de cette halle couverte, encore en chantier, doit permettre d’accueillir une centaine d’échoppes. Photo M.R.

L'Autorité des marchés publics, une institution qui dépend de la présidence du Conseil des ministres, a rouvert dans le quartier de La Quarantaine, une halle couverte de quelque 2 000 m², destinée à accueillir des magasins en tout genre (tissu, vêtements, brocante, accessoires...). Une vingtaine de petits commerces ont déjà signé leur contrat de location et rénovent désormais les espaces inaugurés à la mi-décembre. Selon les surfaces qui seront louées, ce souk devrait accueillir entre une soixantaine et une centaine d'échoppes.
Ce marché couvert se veut l'équivalent de Souk el-Ahad, le « marché aux puces » du dimanche à Jisr el-Wati. « Mais en mieux : nous serons ouverts 7 jours sur 7 de 8 heures à 20 heures », assure un représentant de l'Autorité des marchés publics. Sa cible première de clientèle sont les milliers d'ouvriers ou de transporteurs qui travaillent au port mitoyen. Mais une campagne de marketing devrait également être lancée après les fêtes pour mieux faire connaître cette nouvelle « destination shopping ».


Autre différence de taille d'avec Souk el-Ahad : la location des surfaces est ici réservée aux citoyens libanais. « Nous voulons créer des emplois pour les Libanais alors que la crise tend le marché du travail et que beaucoup, parmi les plus pauvres, ont perdu du pouvoir d'achat. »
De fait, les loyers pratiqués sont très attractifs : 280 000 livres libanaises (186 dollars) mensuelles pour une surface de 18 m², soit 30 % de moins qu'en 1996, lors de la première inauguration de ces halles. « À ma connaissance, on ne peut pas trouver moins cher à Beyrouth. » Ce prix inclut la fourniture de l'électricité, le nettoyage des espaces communs ainsi que la surveillance nocturne des lieux.


Situé à proximité des abattoirs et de l'entreprise de retraitement de déchets Sukomi, ce marché populaire composé de trois halles distinctes avait été fermé en 2000 quand le directeur général de l'Autorité des marchés publics avait été muté. Seul le « marché aux poissons » et sa soixantaine de commerçants s'étaient maintenus sur une surface adjacente de 1 200 m². Nommé début juin, le nouveau directeur général, Yasser Zebian, tente depuis de redynamiser cet ensemble commercial de 5 000 m² (parking compris). L'espace réservé aux produits non alimentaires qui vient d'être inauguré est une première étape. Par la suite, il envisage la rénovation de la halle dédiée aux produits alimentaires (légumes et viandes), qui fonctionne pour l'heure à très bas régime : trois à quatre magasins seulement maintiennent leur activité dans la halle de 1 000 m².


« L'environnement n'est guère propice », fait valoir un représentant de l'Autorité des marchés publics en référence aux abattoirs adjacents, dont la rénovation (en cours) est attendue avec impatience, en raison des effluves nauséabondes qui en émanent.

 

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