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Liban

Réfugiés syriens : Salam lance la campagne pour un fonds de soutien aux communautés hôtes

De gauche à droite : Ross Mountain, Gebran Bassil, Tammam Salam, Alain Hakim et Rachid Derbas.

Le Premier ministre, Tammam Salam, a lancé hier une campagne destinée à déboucher sur la mise en place d'un fonds de soutien aux communautés libanaises qui accueillent les déplacés syriens, au cours d'une cérémonie qui a été organisée au Sérail par le ministère de l'Économie et du Commerce, en présence des ministres de l'Économie et du Commerce, Alain Hakim, des Affaires étrangères, Gebran Bassil, de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, du Travail, Sejaan Azzi, et des Affaires sociales, Rachid Derbas, ainsi que le représentant permanent du Pnud, Ross Mountain, et de plusieurs ambassadeurs et diplomates.
Ce Fonds sera financé par le ministère de l'Économie, l'Allemagne, la Roumanie et la Suède, selon les explications de M. Mountain.
« La campagne fait partie des tentatives d'alléger le fardeau provoqué par le dossier des déplacés syriens, qui pèse autant sur les épaules de ces derniers que sur celles des Libanais, afin que nous puissions traverser les mois et les années à venir », a affirmé M. Salam dans l'allocution qu'il a prononcée à l'ouverture de la cérémonie, avant de céder la parole au ministre des Affaires étrangères.
M. Bassil a rappelé les répercussions de la crise syrienne au Liban, celles-ci ayant « dépassé toutes les prévisions avec des réfugiés dont le nombre équivaut désormais à plus d'un tiers de la population ».
Il a ajouté que le flux permanent de populations déplacées de Syrie aggrave le problème. « Notre pays est désormais menacé d'effondrement et les aides promises par la communauté internationale ne sont pas suffisantes », a-t-il dénoncé. « Certains pays ont proposé d'accueillir des réfugiés chez eux, mais les nombres qu'ils ont avancés équivalent, au mieux, à ceux qui arrivent au Liban en une semaine », a-t-il poursuivi, avant de rappeler la politique adoptée par le gouvernement pour gérer ce dossier.
« Nous essayons d'éviter une crise humanitaire au Liban. Notre appel à l'aide adressé aux pays étrangers résulte de la déception du peuple libanais », a pour sa part indiqué le ministre Hakim, qui a souligné « la faiblesse de l'intérêt accordé par la communauté internationale », la jugeant « injuste ». « S'il fallait utiliser des termes économiques, je dirais que notre crédibilité est en jeu », a-t-il dit, au moment où son collègue des Affaires sociales mettait en relief la pauvreté et la générosité des communautés hôtes. M. Derbas a aussi mis en garde contre une implantation des réfugiés.
À ce propos, M. Mountain a reconnu que le Liban « ne pouvait plus assumer, seul, le fardeau que représentent les réfugiés syriens ».
« Nous sommes prêts à aider le gouvernement libanais et nous œuvrons ensemble pour mettre en place un programme qui servirait les Libanais et les réfugiés », a-t-il dit.

Le Premier ministre, Tammam Salam, a lancé hier une campagne destinée à déboucher sur la mise en place d'un fonds de soutien aux communautés libanaises qui accueillent les déplacés syriens, au cours d'une cérémonie qui a été organisée au Sérail par le ministère de l'Économie et du Commerce, en présence des ministres de l'Économie et du Commerce, Alain Hakim, des Affaires...

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