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Économie - Liban - Table ronde

« Mixité et gouvernance » à l’Institut des finances Basil Fuleihan

De gauche à droite, la directrice de l’Institut des finances Basil Fuleihan, Lamia Moubayed Bissat, l’ambassadrice de l’UE Angelina Eichhorst, la présidente directrice générale de l’Adetef Agnès Arcier et la directrice du centre pour les femmes à la Cesao, Samira Atallah.

Dans le cadre de la deuxième rencontre du réseau « Mixité et gouvernance autour de la Méditerrannée » organisée par l'Institut des finances Basil Fuleihan, une table ronde a été organisée au siège de l'institut autour de la mixité des genres dans la fonction publique. Présente pour l'occasion, l'ambassadrice de l'Union européenne Angelina Eichhorst a mis l'accent sur l'importance de consolider la présence des femmes au niveau du pouvoir décisionnel. Déplorant le fait que si les femmes représentent 53 % de la population libanaise, elles n'occupent que 13 % des postes-clés dans les administrations publiques ; un manque à gagner pour les pratiques de bonne gouvernance dans le public comme dans le privé.
De son côté, la présidente-directrice générale de l'Adetef (Agence française de coopération technique en charge de l'économie, du budget, du développement durable et de la réforme de l'État) Agnès Arcier a insisté sur l'importance d'aller au-delà des simples quotas entre hommes et femmes et de se concentrer sur le quotient entre les valeurs que les hommes et les femmes portent de par l'histoire des constructions sociales. Elle a ainsi mis en avant certaines valeurs généralement attribuées aux femmes et qui contribuent à la bonne gouvernance, telles que le sens du concret et de l'écoute, l'attention particulière portée aux résultats, la capacité à valoriser l'ensemble, le sens du compromis, le sens de l'innovation et la capacité intuitive. Mme Arcier a également souligné l'importance du vote féminin dans la sauvegarde de la démocratie. À titre d'exemple, elle explique qu'en France, les votes des femmes contribuent à ce que le vote total n'aille pas vers des extrêmes. Elle résume son allocution par : « L'État a besoin de génie féminin pour se réformer. »
Enfin, Samira Atallah, directrice du centre pour les femmes à la commission économique et sociale de l'Asie et de l'Ouest (Cesao) a insisté sur une meilleure adéquation des politiques publiques aux besoins des citoyennes si toutefois un véritable équilibre des genres est respecté.

Dans le cadre de la deuxième rencontre du réseau « Mixité et gouvernance autour de la Méditerrannée » organisée par l'Institut des finances Basil Fuleihan, une table ronde a été organisée au siège de l'institut autour de la mixité des genres dans la fonction publique. Présente pour l'occasion, l'ambassadrice de l'Union européenne Angelina Eichhorst a mis l'accent sur l'importance...
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