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Liban - Conseil des ministres

Indigeste, l’ordre du jour est reporté une nouvelle fois

Furieux contre Bassil et Fneich, Boutros Harb (Télécommunications) claque la porte, avant d'être rattrapé par ses collègues et de regagner son siège. Le contentieux portait sur les adjudications de la téléphonie mobile.

Vue générale de la salle du Conseil des ministres. Photo Dalati et Nohra

Deux dossiers lourds et un dossier indigeste, c'est l'essentiel de ce qui figurait au menu du Conseil des ministres qui s'est réuni hier, une fois de plus, pour rien. Rien puisque les deux dossiers lourds, celui des déchets solides et celui de la téléphonie mobile, et le dossier indigeste, celui de la sûreté alimentaire, ont été tous les trois reportés. Les deux premiers pour la deuxième fois. Non sans tensions.

Quant à la bonne nouvelle du jeudi, indépendante d'ailleurs du Conseil des ministres, nous la devons au Premier ministre, Tammam Salam, qui a informé les membres du Conseil que « quelques éléments positifs » avaient émergé dans le dossier des otages, et que les pourparlers avec les maîtres chanteurs jihadistes « se poursuivaient ».

Bou Faour « haché menu »
« Sans Walid Joumblatt, vous m'auriez vu haché menu! » a affirmé Waël Bou Faour, ministre de la Santé à ses collègues, sur le ton à la fois de la plaisanterie et de l'indignation. D'un commun accord, le dossier a été renvoyé à une commission ministérielle qui comprendra, en outre, les ministres du Tourisme et de l'Économie. La commission se réunira mercredi prochain.
« Nous nous sommes entendus pour que le Conseil des ministres ne fasse pas obstruction à ma campagne en faveur de la sûreté alimentaire », a affirmé M. Bou Faour, à sa sortie de la réunion. « Nous n'escamoterons pas cette affaire ! »
De fait, on apprenait que le ministre de la Santé a transmis des copies de son dossier aux ministres concernés et que ces derniers ont corrigé à ses yeux ce qui, dans les médias, a paru être hostilité sans nuances à sa campagne.

Les autres dossiers
Des deux dossiers lourds figurant à l'ordre du jour, l'un, celui de la collecte et du traitement des déchets solides, entraîne des dépenses jugées abusives, l'autre, celui de la téléphonie mobile, assure des rentrées substantielles. Mais dans les deux cas, il existe une résistance au changement qui s'explique aussi bien par l'intérêt financier qu'en tirent les sociétés en charge que par l'intérêt politique qu'y trouvent les partis et courants qui y placent leur clientèle.
L'examen du dossier de la collecte des déchets solides a donc été reporté. Pour les connaisseurs, « de toute façon, le plan de rechange n'est pas le plan du siècle. Il existe un lobby qui cherche à maintenir Sukleen en place, et un autre qui se demande pourquoi c'est une seule société qui doit récolter cette manne ».
Le dossier de la téléphonie mobile, lui, a failli faire éclater le gouvernement. Face à face, le ministre des P et T, Boutros Harb d'une part, les ministres Gebran Bassil et Mohammad Fneich, d'autre part. Le premier cherchant à établir un nouveau cahier des charges, pour procéder à de nouvelles adjudications, les seconds contestant ce cahier des charges et multipliant les chicanes, « pour le seul plaisir d'empêcher Boutros Harb de réussir là où ils ont échoué », selon le mot d'un ministre présent. C'est au point que les voix se sont élevées et que le ministre concerné a quitté la salle du Conseil et qu'il a fallu le suivre et le prier de regagner son siège pour que la séance se poursuive.

Le tandem Bassil-Fneich
Selon une source ministérielle, l'obstructionnisme du tandem Bassil-Fneich « empestait la mauvaise foi », puisque le cahier des charges soumis par M. Harb au Conseil s'inspire largement de celui qu'avait mis au point Gebran Bassil, quand il était ministre des Télécommunications. « Mais à cet argument soulevé par M. Harb, M. Bassil devait répondre par un grotesque : "J'ai changé d'avis !" »
Pour sa part, chiffres à l'appui, M. Harb devait prouver que la baisse des tarifs d'Internet ne s'est pas traduite par une baisse des recettes, au contraire.
« C'est finalement le risque d'une paralysie totale des travaux du Conseil des ministres qui mettra fin à l'obstructionnisme exercé contre M. Harb, puisqu'il peut à son tour adopter la même tactique et bloquer tout ce que proposeraient ses adversaires politiques », devait affirmer une source ministérielle, sous le sceau de l'anonymat.

Le don iranien
Disons pour finir que, contrairement à ce que certains escomptaient, le dossier du don iranien en armement ne figurait pas à l'ordre du jour du Conseil des ministres, où d'ailleurs il aurait été rejeté, faute d'unanimité. Ce dossier a été considéré comme clos à la lumière de la réponse apportée par la commission internationale des sanctions contre l'Iran à la mission libanaise au Palais de Verre. Selon la commission, les armes proposées par l'Iran tombent sous le coup des sanctions prévues à l'alinéa 5 de la résolution 1747 et que les accepter sera interprété comme une violation des sanctions, ce qui exposerait le Liban lui-même à des sanctions...

Deux dossiers lourds et un dossier indigeste, c'est l'essentiel de ce qui figurait au menu du Conseil des ministres qui s'est réuni hier, une fois de plus, pour rien. Rien puisque les deux dossiers lourds, celui des déchets solides et celui de la téléphonie mobile, et le dossier indigeste, celui de la sûreté alimentaire, ont été tous les trois reportés. Les deux premiers pour...

commentaires (3)

Cette Per(s)cée en sœur-syrie n’est qu’1 guet-apens organisé par l’excroissance du walïyoulfakkîh, ce héZébbb, de connivence avec son appendice boSSfér-àRieNique ! En se répandant à côté, sa milice en chemises noires chiffonnées s’éparpilla dans tout ce que peut compter la sœur Malade de ruelles malfamées. Plastronnant même devant le Caravansérail libanais en menaçant de renverser tout sunnite 1er ministré qui ne lui plaît, en vue d'établir 1 ministère en noir à son image sous la houlette apparente des séid es pions affidés PN SS et BÄÄSS. Ceci révèle bien la situation désespérée du 14 Mars : son action ayant pour but d’amener le 8 Mars dans la voie de la Cédraie, en exigeant l'anéantissement de l’ex-système purulent et nauséabond d’avant cette glorieuse Révolution ! Mais la Contre-révolution en 8, par son hostilité vis-à-vis des Hariri, a contraint le 14 Sain de crier : Vive Le Système ! Alors que c’était encore presque le même système, car panaché du boSSfaïr et de sa clique Malsaine. Il fut contraint de prendre le parti de ministères noyautés, les consolidant au lieu de se les soumettre ; tombant ainsi dans le piège du bigaradier et de ses 8 acolytes ! La Révolution ayant exhibé son gigantisme, la Contre-révolution n'en fut que résolue à la briser, cette Impudente Cédraie. Franchement crédule, ce boSSfàRien, tout cela n’étant qu’1 minable et illusoire simili-victoire de sa part. Car il devra balayer dans et devant la porte de la niche ; bien la laver et bien la récurer.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

13 h 46, le 14 novembre 2014

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Commentaires (3)

  • Cette Per(s)cée en sœur-syrie n’est qu’1 guet-apens organisé par l’excroissance du walïyoulfakkîh, ce héZébbb, de connivence avec son appendice boSSfér-àRieNique ! En se répandant à côté, sa milice en chemises noires chiffonnées s’éparpilla dans tout ce que peut compter la sœur Malade de ruelles malfamées. Plastronnant même devant le Caravansérail libanais en menaçant de renverser tout sunnite 1er ministré qui ne lui plaît, en vue d'établir 1 ministère en noir à son image sous la houlette apparente des séid es pions affidés PN SS et BÄÄSS. Ceci révèle bien la situation désespérée du 14 Mars : son action ayant pour but d’amener le 8 Mars dans la voie de la Cédraie, en exigeant l'anéantissement de l’ex-système purulent et nauséabond d’avant cette glorieuse Révolution ! Mais la Contre-révolution en 8, par son hostilité vis-à-vis des Hariri, a contraint le 14 Sain de crier : Vive Le Système ! Alors que c’était encore presque le même système, car panaché du boSSfaïr et de sa clique Malsaine. Il fut contraint de prendre le parti de ministères noyautés, les consolidant au lieu de se les soumettre ; tombant ainsi dans le piège du bigaradier et de ses 8 acolytes ! La Révolution ayant exhibé son gigantisme, la Contre-révolution n'en fut que résolue à la briser, cette Impudente Cédraie. Franchement crédule, ce boSSfàRien, tout cela n’étant qu’1 minable et illusoire simili-victoire de sa part. Car il devra balayer dans et devant la porte de la niche ; bien la laver et bien la récurer.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 46, le 14 novembre 2014

  • RIEN NE MARCHE... RIEN NE VA... DANS CE PAUVRE PAYS ! CE QUE BON FONT LES UNS EST BOYCOTTÉ PAR LES AUTRES... ET CE QUE MAUVAIS FONT LES AUTRES ILS BOYCOTTENT POUR L'IMPOSER AUX UNS... ET AU PEUPLE ! QUAND AU DOSSIER DES MICROBES... QUE LES LIBANAIS INGURGITENT JOUR ET NUIT ET DANS TOUT... RENVOYÉ À UNE COMMISSION MINISTÉRIELLE... EST-CE AUX CALENDES GRECQUES ? LE PLUS PROBABLEMENT... CAR DES COMMISSIONS MINISTÉRIELLES ON EN SAIT QUELQUE CHOSE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 20, le 14 novembre 2014

  • Nous savons maintenant qui travaillait pour le pays et qui pour sa poche et ses propres intérêts.

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 38, le 14 novembre 2014

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