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Moyen Orient et Monde - Irak

Obama déterminé à « lancer l’offensive » contre l’État islamique

Les forces gouvernementales ont réussi à atteindre hier le centre de la ville de Baïdji ; incertitudes sur Baghdadi.

Une femme kurde combattant les jihadistes de l’État islamique au sein du YPG. Rodi Said / Reuters

Le président américain Barack Obama a annoncé hier qu'une « nouvelle étape » s'ouvrait en Irak où les Américains ne veulent plus seulement stopper les jihadistes mais « lancer une offensive » contre eux.

« La première étape était d'obtenir la formation d'un gouvernement irakien représentatif et crédible et nous l'avons fait », a déclaré le président américain sur la chaîne CBS. « À présent, plutôt que de simplement viser à arrêter la progression de l'EI, nous voulons être en position de lancer une offensive. » De ce fait, le quasi-doublement du contingent américain en Irak est destiné à rendre rapidement opérationnelles les forces irakiennes, y compris kurdes, afin qu'elles puissent « commencer à repousser » les forces de l'EI, selon le président. « Dès qu'elles seront prêtes à attaquer l'EI, nous leur prêterons un soutien aérien rapproché », a ajouté M. Obama, en réaffirmant que les « soldats américains ne combattront pas ».

(Lire aussi : Dans les villes irakiennes libérées, les jihadistes sont partis mais la colère reste)


En attendant, Washington et ses alliés vont poursuivre la campagne de frappes aériennes sur les positions, les bâtiments et les convois des jihadistes débutée le 8 août. Une série d'entre elles a visé vendredi « un rassemblement de dirigeants de l'EI » près de Mossoul, que les jihadistes contrôlent. Selon plusieurs médias, citant les ministères irakiens de l'Intérieur et de la Défense, Abou Bakr al-Baghdadi aurait été blessé dans ces frappes. De hauts responsables de ces ministères ont cependant assuré qu'une telle information n'était pas confirmée. De son côté, un haut responsable de l'armée a également indiqué que des recherches étaient en cours peu après qu'un responsable des renseignements eut assuré qu'il n'y avait « pas d'informations fiables » à ce sujet. Pour sa part, le Commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom) n'a « pas pu confirmer » si le chef des jihadistes était bien présent sur le site des frappes, qui ont « détruit un convoi de véhicules formés de dix camions armés de l'EI ».

(Lire aussi : Aucun "lien" entre le nucléaire iranien et la guerre anti-jihadiste, assure Washington)


La mort de cet homme discret représenterait un succès majeur pour la coalition internationale menée par les États-Unis, qui appuie les forces progouvernementales affrontant les jihadistes au sol. Pour rappel, Baghdadi est l'un des deux hommes les plus recherchés par Washington, qui offre 10 millions de dollars pour sa capture.

Sur le terrain, les forces gouvernementales irakiennes ont réussi à atteindre hier le centre de la ville de Baïdji, pour la première fois depuis le début de l'opération visant à briser l'encerclement de la raffinerie pétrolière voisine par les jihadistes de l'État islamique, ont déclaré un responsable militaire et un témoin.


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