Quand on apprend qu'une pièce de théâtre qui se joue à guichets fermés depuis trois semaines a été prolongée, on est content. Parce qu'on va pouvoir enfin aller la voir et surtout la conseiller à ses amis. Majzara, ou le carnage annoncé de deux couples bien sous tous rapports. Ils ont beau s'appeler Alain, Annette, Véronique et Michel, les protagonistes de cette adaptation de la pièce de Yasmina Reza sont bel et bien libanais. Les dialogues sont en libanais, et cette langue est si bien employée, si expressive, davantage même que les surtitres, qu'on se marre du début jusqu'à la fin. L'ambiance est grave et délurée, pathétique et jubilatoire. Le carnage se prolonge donc.
Théâtre Monnot, jeudi 6, vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 novembre.
Quand on apprend qu'une pièce de théâtre qui se joue à guichets fermés depuis trois semaines a été prolongée, on est content. Parce qu'on va pouvoir enfin aller la voir et surtout la conseiller à ses amis. Majzara, ou le carnage annoncé de deux couples bien sous tous rapports. Ils ont beau s'appeler Alain, Annette, Véronique et Michel, les protagonistes de cette adaptation de la pièce...
