L'ancien président de la République Michel Sleiman, qui s'était battu en juin 2013 contre la première prorogation par les députés de leur mandat pour une période de dix-sept mois, a souligné hier que « la prorogation, inacceptable à la base, a fini par s'imposer comme l'alternative au vide délibérément occasionné dans les institutions ».
M. Sleiman, qui s'exprimait devant des visiteurs et dont les propos sont repris par l'Ani (officielle), a ajouté que « la situation actuelle est le fruit normal du sabotage de l'échéance présidentielle », d'autant qu'on n'a pas su « profiter de l'occasion ouverte par la première prorogation afin d'adopter une loi électorale juste ».
« La prorogation de la législature est devenue une certitude, mais il faudrait la lier à un consensus général sur l'élection d'un président », a ajouté l'ancien chef d'État, qui a reçu notamment la ministre des Déplacés, Alice Chabtini, le député Hadi Hobeiche et le nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia.
Liban
Sleiman : La prorogation s’est imposée comme alternative au vide
OLJ / le 01 novembre 2014 à 00h52
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