Avant son départ pour l'Allemagne, le Premier ministre Tammam Salam a présidé une réunion sécuritaire à laquelle ont assisté les ministres de la Défense, Samir Mokbel, de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, de la Justice, Achraf Rifi, le commandant en chef de l'armée, Jean Kahwagi, ainsi que des responsables de sécurité.
Les personnes réunies ont observé une minute de silence à la mémoire des militaires tués et des victimes civiles. Le général Kahwagi a ensuite évoqué avec les présents les développements de la situation à Tripoli et à Minieh.
Le Premier ministre a jugé nécessaire, lors de la réunion, de trancher en faveur d'une poursuite des affrontements, jugeant inacceptable désormais un retour à l'état de chaos sécuritaire antérieur. M. Salam a assuré au général Kahwagi qu'il disposait d'une couverture politique totale et sans réserve du gouvernement dans la lutte contre le terrorisme.
Il a souligné aussi que la situation humanitaire dans les quartiers touchés par les combats jouit d'une priorité absolue, et a demandé aux ministères concernés et au Haut Comité de secours d'assumer leurs responsabilités à cet égard.
La crise « touche à sa fin »
Par ailleurs, s'adressant aux journalistes qui l'accompagnaient à bord de l'avion qui le transportait en Allemagne, M. Salam a cru pouvoir annoncer que la crise de Tripoli touchait à sa fin, et que la décision d'imposer la sécurité et la stabilité était irréversible. Il s'est enfin félicité de ce que le terrorisme n'ait pu trouver à Tripoli d'environnement favorable à son implantation.
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