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Liban

Le Pr Antoine Boustany à « L’OLJ » : Un vaccin périmé ne provoque pas la mort d’un enfant

« Il ne faudrait pas que le pédiatre serve de bouc émissaire. » Les propos du président de l'ordre des médecins, le professeur Antoine Boustany, à L'Orient-Le Jour démontrent l'incrédulité qui règne, au sein du milieu médical, sur le lien possible entre le décès de la fillette de 4 ans, Céline Rakan, et le vaccin qui lui a été inoculé par son pédiatre. Un lien établi par le père de la jeune victime, Yasser Yakan, qui a annoncé le décès de l'enfant sur les réseaux sociaux tout en accusant l'État de négligence pour avoir fermé les yeux sur la vente de vaccins périmés. « Même un vaccin périmé ne provoque pas la mort d'un enfant, comme l'assurent les pédiatres que j'ai consultés », affirme le psychiatre.
Le président de l'ordre des médecins qualifie d'ailleurs l'affaire de « bizarre », mais il se dit « déterminé à connaître la vérité ». Il faut rappeler que le père de la victime a refusé de révéler le nom du pédiatre, mais aussi d'autoriser la pratique d'une autopsie. « Je n'accepterai pas que le pédiatre incriminé serve de bouc émissaire. Par contre, s'il a fait une faute médicale, je serai dans l'obligation de le sanctionner », insiste le professeur Boustany, affirmant qu'il doit incessamment rencontrer le pédiatre mis en cause.
Dans cet état des lieux, le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a invité les médias et toutes les personnes actives sur les réseaux sociaux à attendre les résultats de l'enquête menée conjointement par son ministère et l'ordre des médecins. Il leur a également demandé de « respecter la tragédie et la vie privée de la famille de la défunte, et de mettre fin aux fausses accusations ».
De son côté, l'ordre des pharmaciens a invité les autorités à ne pas délivrer de vaccins aux médecins mais à les distribuer exclusivement aux pharmacies, selon les lois en vigueur, afin que ces dernières les fournissent aux citoyens selon les tarifs officiels.

A.-M. H.

« Il ne faudrait pas que le pédiatre serve de bouc émissaire. » Les propos du président de l'ordre des médecins, le professeur Antoine Boustany, à L'Orient-Le Jour démontrent l'incrédulité qui règne, au sein du milieu médical, sur le lien possible entre le décès de la fillette de 4 ans, Céline Rakan, et le vaccin qui lui a été inoculé par son pédiatre. Un lien...

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