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Culture - Exposition

C’est la mer qui prend Chucrallah Fattouh

La galerie Cynthia Nouhra accueille les œuvres colorées de Chucrallah Fattouh, un des grands artistes contemporains libanais, dans le cadre de son exposition « Éclat méditerranéen » jusqu'au 14 octobre.

« London », acrylique sur canevas, 2014.

Chucrallah Fattouh n'a que 12 ans quand il vend à un passant français un portrait de sa mère, qu'il a peint lui-même. À l'époque, il se considère déjà comme un artiste. Et l'avenir lui donne raison. En 1983, il est diplômé de l'Institut national des beaux-arts, à Beyrouth. Deux ans plus tard, il expose ses toiles plus de cent cinquante fois à travers tout le pays. Très vite, on le qualifie comme l'un des plus doués de sa génération. Dans son travail, une chose demeure : les paysages qui l'ont vu grandir. Les tons chauds s'entremêlent, laissent deviner un coucher de soleil flamboyant, une mer turquoise. La couleur est constamment mise à l'honneur. Les volumes aussi, mais toujours de manière abstraite. Né à Mounsef, un village près de Byblos et à deux pas de la mer, il n'a jamais cessé de s'en inspirer dans ses œuvres. L'Arabie saoudite, la Jordanie, Chypre, mais aussi la Suède, les États-Unis ou plus récemment la France l'ont accueilli dans le cadre d'expositions. Le Royaume-Uni, par le biais de la reine Élisabeth, lui a remis, au Windsor Palace, la médaille de la reine pour son travail de rapprochement entre les civilisations orientale et
occidentale.
Dans une interview, Chucrallah Fattouh déclare que c'est parce que la mer l'a captivé depuis tout petit qu'il a tenté, à travers ses œuvres, de lui donner une voix. La vingtaine de peintures à l'acrylique exposée à la galerie Cynthia Nouhra semble réussir cette mission que s'est donnée l'artiste. Le bleu est omniprésent. Qu'il soit là en petites touches ou qu'il domine l'œuvre, il apporte toujours une lumière supplémentaire aux différents tableaux. C'est le cas de l'œuvre Brooklyn Bridge qui donne un second souffle bien plus coloré au célèbre pont new-yorkais. Et plus généralement, de l'ensemble de l'exposition « Mediterranean Brightness », sorte d'hommage visuel à cette région du monde auquel beaucoup peuvent s'identifier. Géométriques, mais harmonieuses, les peintures de Chucrallah Fattouh ont le don de captiver ceux qui se mettent à les observer. Si l'envie vous prend d'admirer ces tableaux dans votre salon, comptez entre deux et douze mille dollars.

Chucrallah Fattouh n'a que 12 ans quand il vend à un passant français un portrait de sa mère, qu'il a peint lui-même. À l'époque, il se considère déjà comme un artiste. Et l'avenir lui donne raison. En 1983, il est diplômé de l'Institut national des beaux-arts, à Beyrouth. Deux ans plus tard, il expose ses toiles plus de cent cinquante fois à travers tout le pays. Très vite, on le...

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