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Économie

Hollande devant la presse pour un grand oral décisif après une rentrée désastreuse

Le président français François Hollande a répondu hier au feu roulant des questions de plus de 300 journalistes de la presse française et étrangère réunis à l'Élysée pour la quatrième conférence de presse semestrielle de son quinquennat, l'occasion de tenter de tourner la page d'une rentrée calamiteuse.
Remaniements, cafouillages fiscaux, nouvelles menaces de dégradation de la note de la France, impopularité record, chômage record... Zoom sur les principaux points économiques.

La France « ne fera pas davantage » que 50 milliards d'euros d'économie
François Hollande a annoncé que la France « ne fera pas davantage » que 50 milliards d'euros d'économie, pour ne pas « mettre en cause la croissance ». « La France va faire 50 milliards d'économie et ce n'est pas si facile », a déclaré le chef de l'État lors de sa conférence de presse semestrielle à l'Élysée. Mais « la France ne fera pas davantage parce que ce serait mettre en cause la croissance », a-t-il ajouté.

Hollande veut aller « plus loin » avec l'Allemagne
François Hollande souhaite aller « plus loin » avec l'Allemagne en matière d'intégration, se disant favorable avec Berlin à une Europe à plusieurs vitesses, et a mis en garde contre « l'enlisement » économique sur le continent.
« La France est prête à de nouvelles initiatives (...) pour aller plus loin avec l'Allemagne dans des politiques intégrées, comme la transition énergétique, le numérique et les infrastructures », a-t-il dit. Avec l'Allemagne, « nous sommes prêts à dire que nous sommes favorables à une Europe à plusieurs vitesses où le couple franco-allemand doit être le moteur de cette intégration », a poursuivi le chef de l'État.

Un nouveau délai pour la France
François Hollande a affirmé qu'il allait engager la « négociation », notamment avec l'Allemagne, pour faire accepter un report à 2017 au lieu de 2015 du retour du déficit public français au seuil de 3 % du produit intérieur brut.
« Est-ce que nous allons pouvoir faire prévaloir notre point de vue ? Cela va être la négociation », a dit M. Hollande, expliquant : « Je ne pense pas qu'une économie comme la France, mais c'est vrai pour d'autres, puisse faire à la fois le rétablissement de sa compétitivité et le rétablissement de ses comptes publics. » Il a indiqué que cet argument était « ce à quoi l'Allemagne était le plus sensible ».

« Les résultats tardent à venir, ils viendront »
Le président français a reconnu hier que les résultats de sa politique « tardent à venir » mais assuré qu'« ils viendront », espérant que ce sera « avant 2017 ».

Le président français François Hollande a répondu hier au feu roulant des questions de plus de 300 journalistes de la presse française et étrangère réunis à l'Élysée pour la quatrième conférence de presse semestrielle de son quinquennat, l'occasion de tenter de tourner la page d'une rentrée calamiteuse.Remaniements, cafouillages fiscaux, nouvelles menaces de dégradation de la note...

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