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Liban - Citoyen grognon

École publique en mal d’élèves libanais

Septembre. Les élèves du secteur privé ont déjà pris le chemin de l'école ou se préparent pour leur rentrée scolaire. Le secteur public, lui, attend toujours les élèves libanais qui ne se décident pas à s'inscrire et diminuent en nombre d'une année à l'autre, comme peau de chagrin. La prorogation du délai d'inscription n'y changera rien.
C'est la raison de l'appel que leur a lancé le dynamique ministre de l'Éducation, Élias Bou Saab. Il se doit de commencer à accepter, dès la semaine prochaine, les candidatures des élèves étrangers, principalement des réfugiés syriens, qui, eux, se bousculent aux portes des établissements publics.
Personne n'est dupe. Les Libanais dans leur grande majorité boudent l'école publique, engluée dans ce rôle révoltant qu'elle joue depuis toujours, celui de servir les caprices et exigences des politiciens, tous bords confondus, au détriment de l'intérêt des élèves.
On ne compte plus les sbires inutiles et sans qualification, embauchés au fil des années pour satisfaire telle personnalité ou telle autre. Ces sbires qui seront promus enseignants et viendront grossir les rangs des incompétents de service, au point de dégoûter les élèves à jamais.
Et pourtant, nombre d'établissements souffrent d'un manque criant d'enseignants qualifiés, lesquels – il en existe fort heureusement – croulent sous la tâche.
Indubitablement, l'école publique a raté le coche. La réforme annoncée à cor et à cri il y a plus de dix ans n'aura été que de la poudre aux yeux. Les quelques établissements d'exception ne changeront pas la donne. Depuis, elle ne cesse de se dépêtrer dans ses sempiternels problèmes, incapable de faire face aux nouveaux défis, ceux posés par la scolarisation des élèves syriens, à savoir la grande différence de niveau et la difficile cohabitation entre eux et les écoliers libanais, la baisse du niveau de l'enseignement public et la désertion des élèves libanais soucieux de bénéficier d'un enseignement de qualité.
Face à ce dilemme, la voilà bien embarrassée, l'école publique : doit-elle se résoudre à voir ses écoliers de toujours se diriger vers l'enseignement privé sans rien faire pour les retenir, sachant qu'elle a le devoir de scolariser un maximum de petits réfugiés syriens ?
Seul l'avenir le dira. Sauf qu'une refonte de l'enseignement public n'est plus seulement une nécessité, c'est désormais une urgence.

Septembre. Les élèves du secteur privé ont déjà pris le chemin de l'école ou se préparent pour leur rentrée scolaire. Le secteur public, lui, attend toujours les élèves libanais qui ne se décident pas à s'inscrire et diminuent en nombre d'une année à l'autre, comme peau de chagrin. La prorogation du délai d'inscription n'y changera rien.C'est la raison de l'appel que leur a lancé...
commentaires (2)

FAYNAK YIA DIOGÈNE... AVEC TON FALOT ALLUMÉ EN PLEIN JOUR ET EN PLEIN SOLEIL... PEUT-ÊTRE... JE DIS PEUT-ÊTRE... SUR LES CENT PASSANTS DANS LES RUES LIBANAISES... ON DÉNICHERAIT UN LIBANAIS... PAR HASARD YA3NÉ !!! DES YAAAMOOO À N'EN PLUS FINIR NUIT ET JOUR...

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 14, le 14 septembre 2014

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Commentaires (2)

  • FAYNAK YIA DIOGÈNE... AVEC TON FALOT ALLUMÉ EN PLEIN JOUR ET EN PLEIN SOLEIL... PEUT-ÊTRE... JE DIS PEUT-ÊTRE... SUR LES CENT PASSANTS DANS LES RUES LIBANAISES... ON DÉNICHERAIT UN LIBANAIS... PAR HASARD YA3NÉ !!! DES YAAAMOOO À N'EN PLUS FINIR NUIT ET JOUR...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 14, le 14 septembre 2014

  • Si "Les Libanais dans leur majorité boudent l'école publique, engluée qu'elle est dans ce rôle révoltant qu'elle joue depuis toujours, celui de servir les caprices des politiciens tous bords confondus." ; alors, si ces "caprices" politiciens sont issus de tous bords", d'où ressort donc, please, ce prétendu "dynamisme" de ce "dynamique", selon vous bien sûr, "ministré" de l'éducation Lïéééss Boû Sääb !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    05 h 47, le 13 septembre 2014

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