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À La Une - Liban

Le comité des ulémas condamne fermement la décapitation présumée d'un soldat libanais

Sur Twitter, un membre de l'EI menace de décapiter un autre soldat.

Les familles des militaires capturés par les jihadistes bloquaient mardi, dans les deux sens, l'autoroute de la localité de Qalamoun, reliant Tripoli à Beyrouth. Photo an-Nahar

Le comité des ulémas a fermement condamné mardi la décapitation présumée, par l'Etat islamique (EI, ex-Daech), du soldat libanais Ali el-Sayyed soulignant qu'il n’hésitera pas à "contribuer à tout effort visant à libérer les soldats enlevés".

Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du comité, ce dernier indique qu'il "pourrait reprendre les négociations, actuellement suspendues, lorsque les conditions appropriées seront réunies".

Condamnant la décapitation présumée du soldat libanais, le comité des ulémas a exhorté les ravisseurs à "mettre fin à ces actes qui ne servent ni la cause syrienne ni la paix civile au Liban." Il leur a, dans ce contexte, demandé de libérer les autres détenus "au plus tôt" tout en exhortant l'Etat libanais à "travailler activement pour assurer les circonstances favorables qui faciliteraient leur libération".    

 

(Lire aussi : Joumblatt : Un échange de prisonniers et d'otages est inacceptable)

 

Vendredi soir, des sympathisants de l'EI avaient diffusé une vidéo montrant la décapitation d'un homme en treillis militaire, les yeux bandés, et présenté comme étant Ali el-Sayyed, l'un des soldats libanais enlevés. Le corps présumé de Ali el-Sayyed a été remis lundi au Comité des ulémas musulmans avant d'être transféré à l'hôpital militaire à Badaro par la Croix-Rouge. Il n'était pas clair dans l'immédiat si le corps remis était décapité, comme annoncé dans la vidéo.

 

Quatre jours après la diffusion de la vidéo, un certain Abou Masaab Hafid el-Baghdadi, qui se présente comme lié à l'EI, a annoncé sur Twitter qu'un deuxième soldat pourrait être exécuté.

"Je pense que l'État libanais se passerait de l'un d'eux", peut-on lire dans le tweet accompagné d'une photo présentée comme celle de neuf soldats libanais assis devant un drapeau de l'EI. Selon une source proche du dossier, Abou Masaab Hafid el-Baghdadi est un jihadiste libanais engagé dans les combats au Qalamoun.

 

 

"L'État Islamique aiguise son couteau pour éliminer l'un d'eux... Allez-vous négocier ?", est-il également écrit.

Sur le compte Twitter de Abou Masaab Hafid el-Baghdadi ont été postées dès jeudi des photos présentées comme celles de la décapitation de Ali el-Sayyed. (NDLR : le 3 septembre, le compte Twitter de Massaab Hafid al-Baghdadi était suspendu)

29 soldats et agents de FSI sont toujours aux mains des jihadistes de l'EI et du Front al-Nosra. Ils ont été enlevés par ces groupes jihadistes lors des affrontements meurtriers de Ersal, dans l'est du Liban, début août.

 

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Le comité des ulémas a fermement condamné mardi la décapitation présumée, par l'Etat islamique (EI, ex-Daech), du soldat libanais Ali el-Sayyed soulignant qu'il n’hésitera pas à "contribuer à tout effort visant à libérer les soldats enlevés".
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