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Liban

« Toutes les initiatives butent sur l’obstination de Aoun à être président », déplore Harb

Le ministre des Télécommunications avec une délégation du Club de la presse. Photo Dalati et Nohra

Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a reçu hier une délégation du Club de la presse, présidée par son chef Youssef Howayek qui lui a remis une invitation à participer à la cérémonie annuelle du club au Casino du Liban.
Avec ses visiteurs, il a effectué un tour d'horizon de l'actualité locale. Concernant la présidentielle, il s'est interrogé sur le point de savoir à quel point le pays peut supporter de rester sans chef de l'État. « Ceux qui sont responsables du blocage à ce niveau réalisent-ils seulement les dangers auxquels ils exposent le Liban », s'est-il demandé, en accusant ces derniers de vouloir « créer leur propre État parce qu'ils ne veulent pas de l'État libanais ». « Nous sommes engagés dans un débat byzantin alors que les remparts de Constantinople s'effondrent », a-t-il déploré, avant d'indiquer que le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, candidat à la présidentielle avait essayé de débloquer le dossier de la présidentielle en se disant prêt à retirer sa candidature en cas d'entente autour d'un autre candidat. « Il a ainsi pavé la voie à la quête d'une solution, mais toutes les initiatives de règlement butent sur l'insistance du général Michel Aoun à se faire élire à la tête de l'État », a regretté M. Harb, qui a ensuite relevé que cette position du chef du CPL ne semble pas gêner le Hezbollah.
Soulignant l'importance de l'échéance présidentielle et d'un consensus intérieur à ce sujet, le ministre a jugé que « s'il est vrai que des parties tendent l'oreille à ce que dit l'Iran ou l'Arabie saoudite à ce sujet, il reste que la majorité des Libanais sont indépendants et ne se laissent pas influencer que ce soit par ces deux pays ou par d'autres ».
M. Harb a assuré qu'il n'est pas disposé à « payer le moindre prix ou à conclure des marchés au détriment de ses principes, pour se faire élire à la tête de l'État ».
Concernant le dossier de la nomination de doyens à l'Université libanaise, il a estimé qu'il a été « traité de manière erronée, sa gestion ayant donné l'impression qu'il s'agit d'une opération de partage de parts entre le ministre de l'Éducation qui représente un courant déterminé (le CPL) et d'autres parties ». Quoi qu'il en soit, M. Harb a affirmé avoir « le sentiment que les normes académiques n'ont pas été respectées quant à ce dossier ». « Pourquoi ignore-t-on toujours les noms des doyens proposés ? » s'est-il interrogé.

Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a reçu hier une délégation du Club de la presse, présidée par son chef Youssef Howayek qui lui a remis une invitation à participer à la cérémonie annuelle du club au Casino du Liban.Avec ses visiteurs, il a effectué un tour d'horizon de l'actualité locale. Concernant la présidentielle, il s'est interrogé sur le point de savoir à...
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