Devant ses visiteurs hier, l'ancien numéro I de l'État, Michel Sleiman, a insisté sur la nécessité, pour les députés, de « respecter les rendez-vous constitutionnels », en allusion aux réunions parlementaires convoquées pour l'élection de son successeur. Il les a invités dans ce cadre à se rendre tous à celle de mercredi prochain. « Il n'est pas permis de disposer à sa guise et de manière discrétionnaire, en contradiction avec le système démocratique et l'intérêt national, du mandat accordé par le peuple », aux parlementaires, a réaffirmé M. Sleiman. « Sinon , a-t-il averti, les électeurs vous demanderont des comptes à la première échéance » législative, a-t-il insisté.
Pour lui, combler la vacance présidentielle est « primordiale afin que les institutions puissent fonctionner normalement et qu'une nouvelle loi électorale soit promulguée dans la perspective des prochaines législatives ».
M. Sleiman a en outre appelé les ministres à se rallier autour du chef du gouvernement, Tammam Salam, « pour éviter un blocage du Conseil des ministres en cette période critique ».
Le ministre du Travail, Sejaan Azzi, a ainsi déclaré après l'entretien qu'une réunion du Conseil des ministres ne devrait pas poser de problème « du moment qu'un accord avait pu être trouvé au sujet de la méthodologie de travail ». « L'unanimité ne signifie pas pour autant qu'en cas de désaccord sur un point déterminé, c'est toute l'action du Conseil des ministres qui doit être bloquée. Nous devons respecter cette méthodologie, mais je crains que certains ne veuillent paralyser toutes les institutions du Liban à travers le blocage du Conseil des ministres », a-t-il poursuivi, en estimant que l'objectif d'un tel projet serait de « créer une situation pouvant générer un changement au niveau de l'entité libanaise ».
Avec le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, l'ancien chef de l'État a discuté du dossier des réfugiés syriens. Citant plus tard son hôte, M. Derbas a insisté sur les risques que le Liban encourt des risques du fait de la vacance présidentielle. « Même si le gouvernement excelle en assumant à titre intérimaire les prérogatives du chef de l'État, son action ne pourra jamais compenser le vide laissé », a-t-il déclaré, avant que le député Ziad Kadri, également reçu par M. Sleiman, ne tienne le même discours. M. Kadri a cependant accusé nommément le chef du CPL, le général Michel Aoun, et le Hezbollah de « paralyser la présidentielle et d'affaiblir ainsi le pays dont l'immunité risque de s'éroder progressivement ».
Après un entretien avec le député Henry Hélou, candidat à la présidentielle, M. Sleiman a reçu la visite de l'ancien député Mikhaël Daher puis celle de l'ambassadeur d'Arabie saoudite, Ali Awad Assiri.
Liban - Blocage
Sleiman aux députés : « Les électeurs vous demanderont des comptes » sur la présidentielle
Avec ses visiteurs, l'ancien chef de l'État, Michel Sleiman, a discuté hier de l'impasse présidentielle et des contacts en cours pour parvenir à une entente politique susceptible de favoriser l'élection d'un président.
OLJ / le 17 juillet 2014 à 00h00
Afin de ne point violer la constitution, il est impossible d'accepter n'importe quel amendement constitutionnelle du fait que le parlement ne peut plus se réunir que pour l’élection d'un Président et donc pour cette fois se ne sera pas Sleiman. Apres cette élection tout sera alors possible que ce soit au niveau de la loi électorale comme pour les amendements nécessaires pour faire de la constitution une source de solution et non de blocage. Si tout doit bloquer eh bien que ça bloque! Il est temps de résister jusqu'au but et de mettre les points sur les "i" une fois pour toute! quand au Général Sleiman, il aurait du prendre les actions nécessaires alors qu'il le pouvait des le premier jour qu'il fut élu Président. Il a choisit de laisser faire sans interventions et sans agir autrement que de gémir de temps a autres et surtout a la fin de son mandat pour faire bonne figure. Nous la connaissons la rengaine des Présidents qui merdouilles durant leurs mandats mais se rappelle des constantes Chrétiennes une fois a l’orée du départ. Non Messieurs, nous n'en voulons plus des Présidents marionnettes!
09 h 50, le 17 juillet 2014