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Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

« Lorsqu’il n’y a pas de cessez-le-feu, notre réponse est : feu ! »

Le Hamas intransigeant ; Netanyahu veut intensifier les opérations ; premier mort civil israélien.

Trois Palestiniens ont été tués dans un raid israélien nocturne contre Gaza : la trêve entre l’État hébreu et le Hamas n’est même plus une vue de l’esprit. Ibraheem Abou Moustapha/Reuters

Israël a repris hier ses frappes sur Gaza après une brève trêve proposée par l'Égypte et rejetée par le Hamas.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays n'avait d'autre choix que « d'étendre et d'intensifier » ses opérations dans la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas. « Lorsqu'il n'y a pas de cessez-le-feu, notre réponse est : feu ! » a-t-il martelé. M. Netanyahu n'a cependant donné aucune indication claire sur une éventuelle intervention terrestre dans l'enclave palestinienne, près de laquelle des troupes d'infanterie et des chars ont été ostensiblement déployés depuis huit jours. Sa déclaration a coïncidé avec l'annonce de la mort d'un civil israélien par un tir de roquette au passage d'Erez entre Israël et Gaza, la première victime israélienne depuis le début le 8 juillet de l'offensive.
Par ailleurs, signe des tensions croissantes au sein de la coalition au pouvoir, le cabinet de M. Netanyahu a annoncé le limogeage du vice-ministre de la Défense, Danny Danon, qui a vivement critiqué la manière dont l'opération militaire était menée, la qualifiant même d' « échec ».

 

(Eclairage : « Vouloir en finir définitivement avec le Hamas est une stupidité stratégique »)

 

Pas de « reddition »
De son côté, le Hamas, affirmant avoir eu connaissance du plan égyptien par les médias, a écarté tout cessez-le-feu qui n'inclurait pas un accord global sur la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006, l'ouverture du poste-frontière avec l'Égypte et la libération de détenus. « En temps de guerre, on ne cesse pas le feu pour ensuite négocier », a déclaré à Gaza Faouzi Barhoum, un porte-parole du puissant mouvement islamiste. De son côté, la branche militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a qualifié la proposition égyptienne de « reddition ».
Dans la journée d'hier, plus de 80 roquettes ont atteint Israël, dont l'une a visé la région de Haïfa, à 160 km au nord de Gaza. En huit jours, 900 projectiles ont touché le territoire israélien, selon l'armée. De plus, trois Palestiniens ont d'ailleurs été tués dans un raid.

 

(Pour mémoire : Le changement de ton israélien serait-il un prélude à une opération militaire contre le Liban ?)


Sur le plan diplomatique, le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier est en visite en Israël, de même que son homologue italienne Federica Mogherini, dont le pays préside l'UE. M. Steinmeier, qui doit encore voir en Cisjordanie le président palestinien Mahmoud Abbas, a insisté sur le droit d'Israël à se défendre, tout en insistant sur la nécessité d'une trêve. Les États-Unis ont pour leur part répété qu'ils travaillent toujours à un cessez le feu alors qu'une commission du Sénat américain a approuvé hier une hausse de moitié de l'aide financière américaine au système israélien de défense antimissile Iron Dome, utilisé actuellement par Israël pour abattre les roquettes tirées depuis la bande de Gaza. De son côté, la France « appelle toutes les parties » à observer un cessez-le-feu immédiat comme proposé par l'Égypte. Enfin, le Premier ministre islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan, qui se dresse en champion de la cause palestinienne, a accusé hier Israël de « terrorisme d'État » en bombardant la bande de Gaza, et de perpétrer un « massacre » parmi ses habitants palestiniens.

 

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Israël a repris hier ses frappes sur Gaza après une brève trêve proposée par l'Égypte et rejetée par le Hamas.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays n'avait d'autre choix que « d'étendre et d'intensifier » ses opérations dans la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas. « Lorsqu'il n'y a pas de cessez-le-feu, notre...
commentaires (8)

Elles font plutôt peur avec tous ces "masques" !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

08 h 04, le 20 juillet 2014

Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • Elles font plutôt peur avec tous ces "masques" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 04, le 20 juillet 2014

  • L'HÉBÉTUDE... EN AVEU !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 44, le 19 juillet 2014

  • La même tête que les "tchadorisées" iraniennes !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    01 h 23, le 18 juillet 2014

  • À FORCE DE JOUER AVEC LE FEU ON RISQUE DE SE BRÛLER LES MAINS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 19, le 17 juillet 2014

  • LE FEU BRÛLE SOUVENT CEUX QUI LE LANCENT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 40, le 16 juillet 2014

  • Et ils croient encore pouvoir battre Äsraël, en traitant leurs femmes de cette façon ? Laklak mallah manzar, et quel accoutrement ! Presque des zombies !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    06 h 09, le 16 juillet 2014

  • Netanyahu "n'a d'autre choix" que d'être assassin du peuple palestinien. Voilà ce qui se passe.

    Halim Abou Chacra

    04 h 10, le 16 juillet 2014

  • Antoine Ged Mes chers Ami(e)s, Ainsi que vous pouvez le voir, je n'en ai pas encore tout-à-fait terminé de ma journée. Je tenais à prendre connaissance des dernières nouvelles concernant la situation en Orient et je déplore l'attitude absolutiste des dirigeants du Hamas qui ont cru bon de poursuivre les hostilités avec Israël en ignorant les souffrances de la population civile de la bande de Gaza qui croule littéralement sous les bombes. Il ne fait pour moi aucun doute que les Palestiniens ne partagent pas avec les dirigeants du Hamas ces ardeurs très belliqueuses et j'estime que c'est prendre la population en otage que de poursuivre une lutte armée contre un ennemi qui a pourtant fait preuve d'une certaine bonne volonté après qu'il a suspendu les bombardements six heures durant en laissant au Hamas le temps de reconsidérer sa position. Combien de morts innocentes devront-elles encore s'accumuler pour que le Hamas comprenne enfin qu'il ne peut rien contre un ennemi bien mieux organisé et bien plus puissant que lui et qu'il soit contraint à faire résipiscence au risque de perdre définitivement la face au yeux de son propre peuple...? La question est posée. Très fidèlement, Antoine Hakim-Ged

    Ged Antoine

    02 h 20, le 16 juillet 2014

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