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Coupe du Monde - Articles

Pays-Bas : Daley Blind, bien plus que le fils de Danny

Le Néerlandais Daley Blind, qui s'entraîne sous les ordres de son père Danny, l'adjoint de Louis Van Gaal, s'est fait un prénom lors du Mondial brésilien en étant l'un des joueurs les plus en évidence de son équipe.
Le défenseur de l'Ajax Amsterdam, 24 ans, s'est fait remarquer dès le premier match des Oranje en offrant à Robin Van Persie un ballon parfait pour que ce dernier inscrive de la tête l'un des plus beaux buts du tournoi.
Une transversale de plusieurs dizaines de mètres, qui avait déstabilisé toute la défense espagnole ainsi que le gardien Iker Casillas et qui tourne en boucle sur les télévisions du monde entier.
Pour l'icône brésilienne Zico, cette longue passe, c'est « la » passe du Mondial.
« La beauté de ce but ne tient pas tant dans sa réalisation par Van Persie que dans la qualité et la précision de frappe de Blind. Je suis très impressionné par ce garçon », avait indiqué l'ancien n° 10 du Brésil, technicien hors pair, qui n'aurait pas renié pareil exploit.
Et c'est Blind, encore lui, qui avait lancé Arjen Robben sur l'un de ses deux buts face à la Roja.

Trois passes décisives
Blind est, comme tout défenseur formé à l'Ajax, naturellement porté vers l'offensive.
Depuis le début de la Coupe du monde, il a déjà délivré trois passes décisives, ce qui démontre qu'il est bien plus qu'un garde-chiourme.
Polyvalent, le numéro 5 Oranje est capable d'évoluer en défense centrale, sur le côté gauche de la défense et du milieu de terrain ainsi qu'au poste de milieu défensif, place qu'il a occupée avec bonheur cette saison à Amsterdam où il a garni son palmarès d'un quatrième titre national consécutif.
Cette polyvalence tombe à pic au moment où le sélectionneur Louis Van Gaal doit se priver de son « ratisseur » Nigel de Jong, forfait pour le reste du tournoi en raison d'une déchirure à l'aine.
Une absence considérée comme une « catastrophe » par le défenseur Ron Vlaar et un manque « immense » par le meneur Wesley Sneijder.
Une absence qui devrait entraîner le déplacement de Blind sur l'échiquier néerlandais, ce dernier prenant la place de son malheureux équipier à charge pour l'attaquant Dirk Kuyt d'évoluer au poste d'arrière gauche.
« En équipe nationale, je préfère de loin le poste d'arrière latéral, déclare Blind. Mais ce n'est pas moi qui compte mais bien l'équipe. Je jouerai où les entraîneurs me disent de jouer. Pas de problème. »

Papa Danny
Parmi ces entraîneurs, un certain Danny Blind, qui officie comme premier adjoint de Van Gaal aux côtés notamment de Patrick Kluivert.
Danny Blind est un ancien grand joueur de l'Ajax avec qui il a remporté le Ligue des champions en 1995 sous les ordres de... Van Gaal.
« Ce n'est pas parce que papa est sur le banc que je suis sûr moi d'être sur le terrain », insiste Daley qui trouve pourtant très agréable d'avoir son père à ses côtés.
« Je suis très famille. Après les matches, je vais souvent le questionner sur ce qu'il a pensé de ma prestation. Je fais la même chose avec ma mère qui a assisté aux rencontres de la phase des groupes », raconte le fils prodige sans s'épancher davantage.
Blind est l'un des quatre défenseurs titulaires de la formation Oranje à évoluer en Eredivisie (avec Darel Janmaat, Stefan de Vrij et Bruno Martins Indi, tous de Feyenoord).
Pointée comme l'éventuel point faible de l'équipe, la défense, dirigée par Ron Vlaar (Aston Villa), tient plutôt bien le coup. Ce qui amène Blind à ce constat : « Le championnat des Pays-Bas est souvent décrié. Moi, je vois qu'il n'est finalement pas si mauvais que cela. »
©AFP

Le Néerlandais Daley Blind, qui s'entraîne sous les ordres de son père Danny, l'adjoint de Louis Van Gaal, s'est fait un prénom lors du Mondial brésilien en étant l'un des joueurs les plus en évidence de son équipe.Le défenseur de l'Ajax Amsterdam, 24 ans, s'est fait remarquer dès le premier match des Oranje en offrant à Robin Van Persie un ballon parfait pour que ce dernier inscrive...
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