Vendredi 20 juin, la police a effectué plusieurs perquisitions dans le quartier beyrouthin de Hamra, arrêtant des dizaines de suspects. REUTERS/Mohamed Azakir
Un Français d'origine comorienne, soupçonné d'avoir voulu commettre un attentat suicide au Liban, est interrogé par la justice après avoir été interpellé vendredi dans un hôtel de Beyrouth, a indiqué lundi à l'AFP une source judiciaire libanaise.
La police et la Sûreté générale libanaises avaient annoncé vendredi, dans un communiqué, avoir investi l'hôtel Napoléon à Hamra, un quartier commercial dans l'ouest de Beyrouth, et appréhendé 17 personnes, sur la base d'informations concernant "la planification par un groupe terroriste d'attentats à l'explosif à Beyrouth et dans d'autres régions libanaises".
Une source judiciaire a précisé lundi que "toutes ces personnes, arrêtées dans le cadre de l'enquête de la cellule de Hamra, ont été relâchées à l'exception d'une seule, un Français originaire des Comores et qui est interrogé".
Elle a refusé de donner des détails sur son identité ni sur la teneur de l'interrogatoire qui se déroule sous la supervision du procureur général Samir Hamoud.
Le quotidien al-Akhbar affirme lundi que le Français ferait partie d'un groupe de quatre kamikazes entrés au Liban.
Selon le journal, le Français aurait reconnu durant son interrogatoire être venu au Liban pour y commettre un attentat suicide à l'instigation des jihadistes ultra-radicaux de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL, Daech).
Al-Akhbar avance que l'un des quatre kamikazes serait l'auteur de l'attentat suicide vendredi à un barrage des Forcecs de sécurité intérieures (FSI) à Dahr el-Baïdar, tuant un policier et blessant 33 personnes. Le kamikaze avait raté de peu sa cible présumée, le directeur général de la Sûreté générale Abbas Ibrahim.
Le ministre de l'Intérieur avait indiqué qu'il avait un accent syrien.
Vendredi soir, la Brigade des sunnites libres revendiquait l'attentat via son compte Twitter. "La brigade revendique l'explosion de Dahr el-Baïdar et considère que la cible que nous n'avons pu atteindre aujourd'hui sera atteinte plus tard."
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Que les français nous foutent la paix en gardant leurs Kamikazes chez eux. Il peuvent toujours les utiliser comme feu d'artifice pour leurs fetes de gala. Est-ce qu'on leur envoie des Kamikazes, nous? En plus, il nous détiennent injustement et avec hargne, en Prisonnier Politique notre Grand Georges alors qu'il a largement payé pour son acte condamnable, certes, Mais juste parce qu'il était sur le territoire français. Y en a marre à la fin!
03 h 07, le 24 juin 2014