L’ambassadeur des États-Unis, David Hale, recu hier par le président de la Chambre, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné. Photo Agence nationale d’information
L'ambassadeur des États-Unis David Hale a une nouvelle fois appelé hier au respect de l'échéance présidentielle dans les délais constitutionnels. Il a discuté hier de ce dossier avec le président Michel Sleiman et le chef du législatif, Nabih Berry.
Il s'est d'abord entretenu avec le président de la République des possibilités d'éviter la vacance à la magistrature suprême.
À Aïn el-Tiné, où il a été reçu par M. Berry, l'ambassadeur Hale a situé ses deux visites dans le cadre des efforts visant à inciter « les leaders libanais à élire un nouveau chef de l'État dans le délai prévu par la Constitution ». « Notre but est d'aider les Libanais à protéger cette échéance de toute influence susceptible d'en définir en avance les résultats », a-t-il précisé.
« Je suis confiant que la majorité écrasante des Libanais veut la paix, la stabilité et le respect des engagements internationaux. Et la communauté internationale souhaiterait les aider à ce niveau, en prenant en compte les multiples défis auxquels fait face le Liban », a-t-il ajouté.
« La présidence, le Parlement et le gouvernement doivent se mettre en marche ensemble pour relever ces défis et éviter au pays de payer le prix du vide », a déclaré David Hale, avant de conclure en révélant sa conviction que « la possibilité reste toujours ouverte aux leaders libanais de réaliser ces objectifs en élisant dans les délais un nouveau président de la République ».
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