La langue du chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a fourché samedi lorsqu'il a par erreur évoqué son "excellence le président Michel Aoun" en s'adressant au chef de l'Etat Michel Sleiman.
Son erreur a provoqué des éclats de rire de l'assistance lors de la cérémonie de réconciliation à Brih dans le Chouf, notamment ceux du président lui-même et du patriarche maronite Béchara Rai.
Le leader druze s'est vite ressaisi avec un trait d'esprit : "C'est parce que nous avons rêvé de lui (Aoun, NDRL) si souvent. Nous n'avons pas fait cette erreur parce qu'il sera élu".
Le général Michel Aoun, l'un des principaux leaders chrétiens, n'a pas encore officiellement présenté sa candidature à la présidentielle libanaise. Mais il est l'un des principaux prétendants à la magistrature suprême.
Lors du sommet de la Ligue arabe en mars dernier, l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, avait déjà gratifié d'un lapsus assez remarqué le président Sleiman l'appelant "Michel Aoun Sleiman".
Son erreur a provoqué des éclats de rire de l'assistance lors de la cérémonie de réconciliation à Brih dans le Chouf, notamment ceux du président lui-même et du...
commentaires (4)
La violence et l'hypocrisie sont deux phénomènes équitablement répartis entre les druziztes et les maronitiques. Seule la manière dont ils l’expriment change entre eux, question diphtongue et/ou accent tonique. Les études menées par divers experts patentés originaires de cette montagne campagnardisée crevassée sur une violence et hypocrisie commune, en n’abordant que rarement la violence faite au druzizte tout en gonflant systématiquement celle faite au maronitique pseudo-phénicisé, tend à maintenir une dangereuse dichotomie entre eux ; produisant l’image sûre d’un maronitique pseudo-araméanisé victime, face à un druzizte "violent et hypocrite" ; yîîîh ! Considérer cet arabe druzizte comme un montagnard dont le maronitique campagnard serait l’éternelle victime, est de la pure fumisterie. Qui n’est due qu’à un sentiment d'aversion pour les fils connus et reconnus en gros, ou à une doctrine professant l'incapacité de l'arabe druzifié puîné par rapport bien sûr au Maronitico-araméanisé", lui par contre pâmé ; yâ hassértéhhh ! Moult chercheurs brevetés issus de cette campagne crevassée ont de multiples fois tenté de publier leurs recherches sur ce phénomène campagnard si libanais(h), mais ont dû attendre des années avant qu’un éditeur "Byzantin?" neutralisé n’ose leurs travaux éditer ! Il est temps qu’ils reviennent à une plus ou moins Saine coopération entre eux yâ wâïyléééh, ces campagnards montagnards si simplets…. Mahééék yâ äaïynéhhh ?
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
13 h 35, le 18 mai 2014