La CGTL a accusé certains partis politiques de vouloir taxer les classes sociales les plus défavorisées pour financer la grille des salaires.
Le conseil exécutif de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) s'est réuni hier pour exprimer sa position sur les principaux dossiers sociaux du moment. La CGTL a déploré le énième report annoncé par le Parlement de l'approbation de la grille des salaires.
« C'est la conséquence de conflits d'intérêts politiques car certains partis insistent pour augmenter la TVA ou certaines taxes sur l'ensemble des biens de consommation alors qu'ils refusent systématiquement d'imposer des taxes sur les biens immobiliers ou les biens-fonds maritimes spoliés », a indiqué le communiqué.
Par ailleurs, la CGTL a renouvelé son appel à une rectification des salaires pour compenser la hausse des prix de 36,7 % depuis la dernière hausse qui avait été accordée au secteur privé en 2012. Elle a également apporté son soutien aux employés de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS), appelant l'État à répondre à leurs revendications « sans recourir au favoritisme ou aux quotas confessionnels ». Enfin, le communiqué a rappelé son opposition à la loi sur la libéralisation des loyers et a demandé à ce que toutes les parties concernées demandent un recours en invalidation auprès du Conseil constitutionnel.