Le Premier ministre, Tammam Salam, a souligné que « la période qui s'annonce ne sera pas facile et présente un grand défi, celui de l'élection présidentielle. « Aucun signe ne montre jusqu'à présent que cette échéance se déroulera dans des conditions adéquates », a-t-il indiqué. Le Premier ministre a tenu ces propos hier au Grand Sérail devant les ambassadeurs libanais qui participent au congrès sur « la diplomatie de l'émigration » en présence du ministre Gebran Bassil. Il a en outre appelé toutes les parties politiques à trouver un consensus sur un président de la République « afin d'éviter un vide constitutionnel qui nous a coûté cher », a-t-il ajouté.
Sur un autre plan, M. Salam a exposé les priorités et les réalisations de son gouvernement dont le principal point est la sécurité. Il s'est ainsi félicité de la réussite du plan sécuritaire « réalisé grâce à la couverture politique de toutes les forces représentées au gouvernement ».
Évoquant le dossier des réfugiés syriens, Tammam Salam a estimé que cette affaire « représente un lourd fardeau pour l'infrastructure libanaise », raison pour laquelle « le Conseil des ministres a créé un comité ad hoc pour faire face à ce dossier et a demandé au ministre des Affaires étrangères de le suivre dans ses démarches avec l'étranger ». M. Salam a également évoqué la question de l'échelle des salaires discutée par le pouvoir législatif et a souhaité, en substance, que ceux qui ont un droit l'obtiennent dans son intégralité.
Avec Hale
Notons par ailleurs que le Premier ministre a reçu dans la journée d'hier au Grand Sérail l'ambassadeur des États-Unis David Hale avec qui il a passé en revue la conjoncture présente au Liban et dans la région (voir par ailleurs).
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