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Liban

Siniora : « L’extrémisme est notre ennemi et la modération notre choix »

Photo Nasser Trabulsi

Premier orateur lors du meeting du BIEL, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora a rappelé les grands principes du 14 Mars sur le plan de la coexistence, de la démocratie et du refus des armes miliciennes, tout en tendant la main à l'autre camp...
« Il y a neuf ans, a-t-il dit, en un jour comme celui-ci, les Libanais ont décidé de placer leur dignité nationale au-dessus de toute autre considération. Il y a neuf ans, en un jour comme celui-ci, les Libanais ont décidé qu'ils formaient un seul peuple, dans un seul État et dans une patrie définitive. Ce jour-là, ils ont aussi dit que les chrétiens et les musulmans de ce pays ne renonceront jamais à la vie en commun et c'est ensemble qu'ils affronteront les dangers qui menacent leur pays. »
« Malgré cela, a poursuivi l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, avant, pendant ces neuf ans et jusqu'à maintenant encore, les ennemis du Liban cherchent à semer la discorde entre les Libanais, en assassinant leurs leaders, en menaçant leur unité, en brisant leur régime, leur économie et leur confiance en eux. »
Mais face à toutes ces tentatives, les Libanais n'ont pas renoncé à résister contre la tyrannie et l'occupation israélienne et à affronter le despotisme. Ils ont décidé de ne pas renoncé à cela. Le Liban restera, les tyrans s'en iront, l'extrémisme cessera et le printemps du Liban et de la Tunisie se développera.
« Le Liban restera avec sa coexistence et sa paix civile, alors que ceux qui ont tué, fait exploser et poussé les gens à l'exode commencent à perdre leur capacité à tenir et leurs jours sont comptés. »
M. Siniora a rappelé qu'en ce jour, on ne peut qu'évoquer les martyrs du 14 Mars et à leur tête Rafic Hariri et ses compagnons, ainsi que le dernier tombé, Mohammad Chatah. Sans oublier les souffrances de Marwan Hamadé, May Chidiac et Élias Murr. Il faut aussi reprendre le serment de Gebran Tuéni.
M. Siniora a encore affirmé que le 14 Mars a une même vision pour le Liban et il est porteur d'une cause noble. « Notre lutte est une et notre avenir est commun », a martelé l'ancien Premier ministre qui a ajouté qu'au sein du 14 Mars, les parties discutent, divergent, mais ne se séparent pas. Les approches différentes sont donc un enrichissement et elles approfondissent la foi dans la cause. Finalement, toutes les parties au sein de cette coalition se retrouvent autour du pacte national, de la coexistence et du régime démocratique qui suppose une alternance pacifique au niveau du pouvoir.
M. Siniora a encore déclaré qu'en dépit « de toutes les provocations, des menaces et des sacrifices consentis, le 14 Mars n'a pas porté les armes contre ses frères au sein de la patrie ». « Au contraire, il leur a tendu la main et continuera de le faire, sous le plafond de l'État unique et juste, en mesure d'imposer son autorité sur l'ensemble du territoire, a souligné le président du bloc parlementaire du courant du Futur. Nous ne changerons pas cette détermination, a précisé l'ancien Premier ministre, quelle que soit la force des milices. Nos armes sont celles de la légalité et des institutions constitutionnelles, celles de l'armée et des FSI. Notre épée est celle de la justice et de la loi. »
« L'extrémisme est notre ennemi et la modération, notre choix », a encore affirmé Fouad Siniora qui a s'est voulu rassurant en demandant aux présents de ne pas avoir peur pour l'avenir. « Nous n'accepterons qu'un État civil qui affronte et résiste contre Israël, ses ambitions et ses agressions, a déclaré M. Siniora. Nous n'accepterons pas les armes des milices et les unités de la discorde et les missions sécuritaires à la carte, au Liban et en dehors des frontières. Nous restons attachés à toutes les décisions prises à l'unanimité dans le cadre de la conférence de dialogue, de la déclaration ministérielle et de la politique de distanciation », a affirmé en conclusion Fouad Siniora.

Premier orateur lors du meeting du BIEL, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora a rappelé les grands principes du 14 Mars sur le plan de la coexistence, de la démocratie et du refus des armes miliciennes, tout en tendant la main à l'autre camp...« Il y a neuf ans, a-t-il dit, en un jour comme celui-ci, les Libanais ont décidé de placer leur dignité nationale au-dessus de toute autre...
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