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Liban

Souhaid : « Le 14 Mars est uni ou alors il n’existe pas »

Photo Nasser Trabulsi

Deuxième à prendre la parole, après le chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, le secrétaire général du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a exprimé à la fois l'inquiétude du public du 14 Mars face aux divisions internes et sa confiance dans la solidité de l'alliance. Voici de très larges extraits de son intervention :
« L'intifada de l'indépendance en mars 2005 fut le premier signal du printemps des Arabes et c'est dans le cadre de ce printemps que le soulèvement du grand peuple syrien a lancé le compte à rebours pour la chute du régime de l'oppression à Damas.
« L'histoire œuvre aujourd'hui en faveur de la liberté et de la dignité de l'homme dans notre région. Nous croyons que le devoir des hommes libres est d'être patients, mais la patience ne signifie pas l'attente, elle signifie la constance dans les positions.
« Chers camarades, il est de mon devoir d'être franc avec vous : les Libanais observent avec inquiétude l'état de notre unité. Certains pourraient même douter de notre capacité à rester fidèles à leurs énormes sacrifices au service du Liban et au serment qu'ils ont contracté place de la Liberté.
« Les Libanais nous demandent : le 14 Mars est-il toujours uni, les divergences autour des approches politiques ont-elles eu raison des piliers de son unité ?
« Je ne dirai pas que ce qui rassemble le 14 Mars est plus important que ce qui la divise, ces paroles sont devenues insipides. Je peux dire par contre, à partir de ma position, de mon expérience et de mes responsabilités au secrétariat général, que le 14 Mars est uni ou alors il n'existe pas du tout, qu'il peut vaincre dans son ensemble ou voir tomber toutes ses composantes séparées.
« Les divergences, les différences d'appréciation, la prise en compte des spécificités de chacun, font partie de la nature même de notre union démocratique libre. Nous n'avons pas à jalouser ceux qui disposent d'un "wali el-faqih". Au 14 Mars, il n'y a pas de "wali el-faqih", pas de commandant suprême qui ordonne et se fait obéir.
« Nous respectons ce qui est privé, mais n'acceptons pas que le privé morde sur ce qui est commun au 14 Mars. Voilà pourquoi nous disons que le 14 Mars est condamné à être plus fort que la participation ou la non-participation à un gouvernement et plus fort que telle ou telle approche de la loi électorale.
« C'est surtout vous (le public) qui faites la force du 14 Mars. Vous faites face lorsque nous reculons, vous imposez l'unité lorsque nous nous séparons, vous êtes la garantie de l'avenir du 14 Mars et donc du Liban.
« Chers camarades, je pense que le public du 14 Mars est conscient de ces vérités et y tient. Il nous dit : unissez-vous face aux armes non légales, unissez-vous face à ceux qui imposent des cahiers des charges à nos déclarations ministérielles et à nos présidents de la République.
Unissez-vous, chrétiens et musulmans, démocrates civils et modérés, partisans de la vie et détracteurs de la violence, unissez-vous face au feu de la discorde qui passe d'une région à l'autre.
« Le peuple du 14 Mars nous dit aussi : Soyez en éveil et restez constants dans le respect des délais constitutionnels, allez de l'avant dans l'élection d'un nouveau président de la République capable de faire appliquer la Constitution et faire respecter Taëf et les résolutions internationales.
« Ne désespérez jamais de soutenir le droit en quelque lieu que ce soit, au Liban, en Syrie, en Irak, en Égypte et partout dans le monde arabe.
« Soyez aux côtés des sans-abri, des pauvres et de ceux qui fuient les régimes oppresseurs. Soyez en faveur de la femme, de l'enfant, des droits du citoyen, des libertés individuelles, de la liberté de pensée et d'expression.
« N'abandonnez pas le 14 Mars parce que c'est l'unique espace capable d'affronter les événements dans un cadre national rassembleur. Il n'y a pas de traitement aux crises de chacune des communautés du Liban hors de la solution nationale globale. Nul ne pourra ôter la peur des chiites ou des druzes, l'inquiétude des chrétiens et le sentiment d'injustice chez les sunnites. Seul le projet d'un État libanais indépendant, libre, civil et souverain le peut.
« Le 14 Mars est un patrimoine national, nous devons le protéger. De grâce, ne discutez plus du sexe des anges. »

 

Deuxième à prendre la parole, après le chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, le secrétaire général du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a exprimé à la fois l'inquiétude du public du 14 Mars face aux divisions internes et sa confiance dans la solidité de l'alliance. Voici de très larges extraits de son intervention :« L'intifada de l'indépendance en mars 2005 fut le premier...
commentaires (2)

ET COMME-CI ! ET COMME-çA ! PLUTÔT LA SECONDE QUE LA PREMIÈRE !

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 49, le 16 mars 2014

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Commentaires (2)

  • ET COMME-CI ! ET COMME-çA ! PLUTÔT LA SECONDE QUE LA PREMIÈRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 49, le 16 mars 2014

  • Ca y est , il l'a dit , il a lâché le mot , il y a des mots qui portent malheur avec lesquels on ne joue pas : OU IL N'EXISTE PAS !!!!! mais , il n'existe pas et n'a JAMAIS existé ce 14 evanescent .... il a été et il est un instrument antre les mains d'étrangers , c'est tout .

    FRIK-A-FRAK

    11 h 24, le 16 mars 2014

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