Ils ont dit

 Kassem Hachem, membre du bloc du Développement et de la Libération :
« Le président du Parlement, Nabih Berry, ne lésinera sur aucun effort pour parvenir à une entente sur la déclaration ministérielle tout en affirmant cependant la nécessité de préserver la constante nationale qui est la résistance. »

Nawaf Moussawi, membre du bloc de la Fidélité à la résistance :
« Nous aspirons à un président fort et capable d'assumer la responsabilité de la sauvegarde de la résistance qui a prouvé sa capacité à libérer le territoire, à défendre le Liban et à réaliser l'unité nationale. »

 Nabil Kaouk, président du conseil exécutif du Hezbollah :
« Si ce gouvernement venait à adopter une déclaration ministérielle faisant fi de la résistance, on sera alors en présence d'un gouvernement qui menacerait l'intérêt national. »

Hassan Fadlallah, membre du bloc de la Fidélité à la résistance :
« Tant que nous ferons partie de ce gouvernement, la déclaration ministérielle ne saurait évoquer la question de la résistance que de la manière dont celle-ci voudrait qu'elle soit évoquée. »

 Nouhad Machnouk, ministre de l'Intérieur :
« Les ministres du 14 Mars qui participent aux séances de la rédaction de la déclaration ministérielle se sont engagés à défendre le principe selon lequel la résistance contre l'occupation et contre Israël est un droit, un devoir et une nécessité, à condition que cette résistance ne soit pas gérée selon le mode du secteur privé et qu'elle ne fasse pas l'objet d'un monopole politique et communautaire. »

Michel Moawad, chef du Mouvement de l'indépendance :
« Non à tout éventuel compromis sur la déclaration de Baabda appelée à figurer dans la déclaration ministérielle. Non à toute couverture légale fournie aux armes du Hezbollah ou à tout autre type d'armes se trouvant en dehors de la légalité. »

Jean Oghassabian, membre du bloc du Futur :
« Si le comité ministériel ad hoc ne parvient pas à une entente sur la formule finale de la déclaration ministérielle, cela signifierait qu'il existe une décision de pousser le pays vers le vide. »