Vue plongeante sur la diversité des œuvres variées de l’exposition.
Une quinzaine d'artistes ont choisi de présenter au public une sélection variée de leurs œuvres. À l'entrée, une grande toile à l'acrylique réalisée par Soraya Tohmé représente deux corps entremêlés dans des couleurs vives. La jeune femme signe également des œuvres en « mixed media », incluant même des étiquettes de vêtements. Le corps nu est très présent dans l'exposition, notamment chez Christine Hankache, qui met à l'honneur la femme pudique, ou encore Graziella Aoun et Raja Nasr, qui le dessinent dans des tons chauds. Leila Mourani, elle, présente des portraits à l'aquarelle.
Des œuvres plus mixtes et «fantaisistes» sont également à découvrir. À l'instar des peintures sur vinyle et cadres en trois dimensions pour chambres d'enfant de Carole Flamant; de la peinture sur banc de Nadra Boustany ou encore des poupées sous cadre habillées en vêtements traditionnels libanais de Gilbert Henan. Par ailleurs, deux artistes, Élie Bachour et Georges Coussa, rendent hommage aux paysages libanais dans un style figuratif. Lena Teyrouz présente des moments dans des villes étrangères. Rosy Ghanem offre quant à elle des paysages plus psychédéliques. L'abstrait domine dans les œuvres de Mimiche Saghbini Hage.
Mimi Fawaz divise de son côté ses toiles en plusieurs scènes de vie détaillées. Deux perruches, peints par la professeure Zoha Nassif, trônent au fond de la galerie. L'artiste présente aussi des peintures sur photos digitales évoquant des graffitis venus s'ajouter au paysage initial. Avec cette seconde exposition, « Divine Details » poursuit le pari de mettre en valeur les jeunes talents libanais ainsi que l'esprit « design » de Farra.
Jusqu'au 9 mars.
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