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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

La Haye – Genève : le Liban sur la table d’opérations

Les problèmes du Liban sont désormais examinés en dehors de ses frontières, à La Haye pour commencer, où un tribunal tente de démonter le mécanisme de l'assassinat de Rafic Hariri (14 février 2005), comme à Montreux et, à partir de demain, à Genève, où se joue une partie diplomatique de laquelle le Liban peut espérer voir résolu, ou au moins résorbé, le problème des réfugiés syriens, dont le nombre s'élève au quart de sa population résidente (4,5 millions). Dans l'un et l'autre cas, c'est le Liban qui est sur la table d'opérations.
Mais pour que les espoirs de règlement se concrétisent, notamment en ce qui concerne les réfugiés, il faut encore que les parties antagonistes syriennes acceptent de prendre langue, au moins indirectement, au Palais des Nations, relevant de l'ONU ; il faut qu'un suivi au dialogue de sourds inauguré le 22 janvier soit possible, un défi que même l'affable asiatique Ban Ki-moon n'est pas sûr de pouvoir gérer sans perdre ses nerfs.
À L'Orient-Le Jour, des sources diplomatiques ont d'autre part confié que le procès des assassins de Rafic Hariri, sauf coup de théâtre, ne s'achèvera pas de sitôt puisqu'il s'agit d'identifier les exécutants et le commanditaire du crime avec des preuves irréfutables ; sachant qu'elles seront difficiles à produire, contrairement aux preuves conjoncturelles des liaisons téléphoniques, qui ont été établies avec une précision hallucinante par le TSL.
À ceux qui ont les yeux fixés sur La Haye et Genève, il faut donc du souffle, encore du souffle, toujours du souffle. Ce qui rend les deux processus internationaux fascinants pour les Libanais, c'est qu'en leur centre figurent le sort et l'avenir d'une dynastie politique qui est, pour beaucoup, à l'origine des malheurs du Liban. Mais de voir leur avenir reposer sur les frêles épaules de Lakhdar Brahimi et de constater qu'au Liban même, certains continuent de parier sur la tyrannie, de brillants esprits sombrent dans la dépression collective, alors même qu'ils approchent du but.

Les problèmes du Liban sont désormais examinés en dehors de ses frontières, à La Haye pour commencer, où un tribunal tente de démonter le mécanisme de l'assassinat de Rafic Hariri (14 février 2005), comme à Montreux et, à partir de demain, à Genève, où se joue une partie diplomatique de laquelle le Liban peut espérer voir résolu, ou au moins résorbé, le problème des réfugiés...
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