L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri. Photo AFP
L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri (Coalition du 14 Mars) a affirmé vendredi qu'il était prêt à participer dans un "gouvernement de coalition" comprenant le Hezbollah, en disant considérer le parti chiite comme étant un "parti politique" libanais. "Je suis optimiste quant à la formation d'un nouveau gouvernement", a déclaré M. Hariri. "Je n'ai fait aucun compromis, a-t-il ajouté. Nous essayons de gouverner le pays avec toutes les parties libanaises. Nous ne voulons laisser personne à l'écart, surtout en ces temps difficiles par lesquelles passe le Liban".
Ces déclarations interviennent au lendemain de l'ouverture du procès dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri, le père de Saad, devant le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye.
Toujours en fuite malgré des mandats d'arrêt internationaux, quatre accusés, membres du Hezbollah, seront jugés par contumace pour l'attentat suicide qui avait coûté la vie à l'ancien chef de gouvernement et à 22 autres personnes, et fait 226 blessés.
Au Liban, les tractations se sont intensifiées au plus haut niveau au cours des dernières vingt-quatre heures en vue de paver la voie à la formation du nouveau gouvernement, dix mois après la démission du cabinet de Nagib Mikati.
La Coalition du 14 Mars jusque-là refusait de participer à tout nouveau gouvernement sans un accord préalable sur la déclaration ministérielle, rejetant toute allusion au triptyque "armée-peuple-résistance" auquel reste attaché le Hezbollah. En outre, le 14 Mars réclame un engagement clair et sans équivoque du Hezbollah à respecter la teneur de la déclaration de Baabda qui stipule, notamment, que le Liban doit adopter une position de neutralité à l'égard des conflits régionaux, et plus particulièrement de la crise syrienne. Le camp du 14 Mars insiste pour que cet engagement soit pris par le Hezbollah de manière claire avant la formation du gouvernement.
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commentaires (4)
Bien et finalement.. alors qu'il amène sa saksouké souadique et vienne s'assoir autour d'une table li-ba-nai-se.. Ses copains de la branche politique(Clin d'oeil- Baynétna, fi branche politique w ma branche politique!?)de l'incontournable hezbollah l'attendent les bras ouverts pour un "frottage de nez" et pour partager un gouvernement d'union nationale avec lui. Mais entre nous, il faudra qu'il s'excuse un chouia auprès de ses souteneurs auquel il avait prospecté autre chose.. notamment revenir au Liban via Damas. Il faudra qu'il admette que ses copins du 14 et lui on perdu leur pari sur la Syrie.. C'est la faute à ce salaud d'obama, hein?
Ali Farhat
22 h 09, le 17 janvier 2014