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À La Une - Syrie

Syrie: les jihadistes de l'EIIL délogés d'Alep

Réunion dimanche à Paris du Groupe des amis de la Syrie avec l'opposition.

Des combattants de l'Armée syrienne libre se préparent à lancer une roquette à partir de Lattaquié. Khattab Abdulaa/Reuters

Le quartier général des jihadistes de l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL) dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, est tombé aux mains des rebelles coalisés qui les combattent depuis vendredi, a indiqué mercredi une ONG.

"Les combattants appartenant à différentes brigades islamistes ont pris le contrôle de l'ex-hôpital pour enfants, dans le quartier de Qadi Askar (centre), qui était devenu le quartier général de l'EIIL dans la ville", a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Pour le moment, aucune information n'est disponible sur le sort des centaines de combattants de l'EIIL qui se trouvaient dans le bâtiment", a ajouté cette organisation.

Elle a précisé que "selon les premières informations, des dizaines de détenus qui se trouvaient à l'intérieur de l'hôpital, transformé en une des plus importantes prisons de l'EIIL, avaient été libérés".

 

Alep, un des principaux fronts du conflit qui ravage la Syrie depuis près de trois ans, est divisée depuis l'été 2012 entre secteurs rebelles et zones tenues par le régime.

 

Mardi, les jihadistes de l'EIIL ont déclaré une guerre totale à leurs anciens alliés islamistes en Syrie. Le porte-parole de l'EIIL, cheikh Abou Mohammed al-Adnani, a menacé les rebelles syriens "d'anéantissement". S'adressant aux rebelles, il leur a lancé: "aucun de vous ne survivra, et nous ferons de vous un exemple pour tous ceux qui pensent suivre le même chemin".

 

Depuis vendredi, les rebelles islamistes sont engagés dans des affrontements meurtriers contre les jihadistes de l'EIIL. Le dernier bilan des combats, avancé par l'OSDH, est d'au moins 274 morts, dont 228 combattants des deux bords et 46 civils.

 

Soutenir l'opposition modérée

Sur le front politique, les ministres des Affaires étrangères du Groupe de onze pays amis de la Syrie se réunissent dimanche à Paris avec la Coalition nationale de l'opposition syrienne, dix jours avant la conférence de paix du 22 janvier en Suisse, a-t-on appris mercredi de source officielle.

Seront présents à cette réunion au Quai d'Orsay la quasi-totalité des ministres des onze pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Turquie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Egypte et Jordanie), a-t-on précisé de source diplomatique. La Coalition de l'opposition sera représentée par son président Ahmad Jarba, selon la même source.

"Si nous voulons éviter (le président syrien Bachar el-) Assad d'un côté, el-Qaëda de l'autre, donc l'affrontement des extrémistes avec ses conséquences terribles pour la région, il faut soutenir l'opposition modérée", a fait valoir le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans un entretien publié mercredi par le quotidien Le Parisien, en confirmant la réunion dimanche. Le ministre a précisé qu'il présiderait la rencontre des Onze "qui forment le coeur du soutien à l'opposition modérée".

 

L'opposition syrienne en exil, réunie lundi et mardi à Istanbul, a reporté au 17 janvier sa décision de participer ou non à la conférence de paix de Genève 2 du 22 janvier à Montreux, après plus de quarante-huit heures de très vives discussions entre ses membres. Juste avant cette réunion, la principale composante de la Coalition, le Conseil national syrien (CNS), avait affirmé vendredi qu'elle ne se joindrait pas aux discussions en Suisse, n'excluant pas une décision équivalente de la Coalition toute entière.

 

Lors de sa dernière assemblée générale en novembre, la Coalition s'était déclarée, après de vifs débats, prête à participer en même temps que des représentants du régime de Damas à la conférence Genève 2. Sous la pression de leurs alliés arabes et occidentaux, ses délégués avaient toutefois posé comme stricte condition à leur présence que les discussions se déroulent "sur la base d'un transfert intégral" du pouvoir et que le président Assad "et ceux qui ont du sang sur les mains ne jouent aucun rôle dans la phase transitoire et dans l'avenir de la Syrie".

 

La conférence de Montreux doit tenter de trouver une solution politique susceptible de mettre fin à la guerre civile en Syrie, qui a fait plus de 130.000 morts et des millions de réfugiés et déplacés depuis mars 2011.

 

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Le quartier général des jihadistes de l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL) dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, est tombé aux mains des rebelles coalisés qui les combattent depuis vendredi, a indiqué mercredi une ONG.
"Les combattants appartenant à différentes brigades islamistes ont pris le contrôle de l'ex-hôpital pour enfants, dans le quartier de Qadi...

commentaires (1)

Oh zut alors Bashar vient de perdre la bataille d'Alep pour la 2éme fois , ses alliés de l'eiil se sont faits virer ! lol.. c'est pas grave , grace à l'eiil , il tient falloudja ! re lol...

FRIK-A-FRAK

14 h 59, le 08 janvier 2014

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Commentaires (1)

  • Oh zut alors Bashar vient de perdre la bataille d'Alep pour la 2éme fois , ses alliés de l'eiil se sont faits virer ! lol.. c'est pas grave , grace à l'eiil , il tient falloudja ! re lol...

    FRIK-A-FRAK

    14 h 59, le 08 janvier 2014

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