Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Révolte

L’ONU et Amnesty accablent le régime et les jihadistes

Amnesty International a accusé hier un groupe jihadiste lié à el-Qaëda d'enlever, de torturer et de tuer des détenus dans des prisons secrètes installées sur les territoires qu'il contrôle en Syrie. L'organisation des droits de l'homme affirme que parmi les prisonniers détenus par l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) figurent des enfants, dont certains âgés d'à peine 8 ans, et que les mineurs sont soumis au fouet et emprisonnés avec les adultes dans des conditions « cruelles et inhumaines ». Selon Amnesty, certaines personnes sont détenues pour des crimes, d'autres pour avoir fumé, eu des relations sexuelles hors mariage, ou parce qu'ils appartiennent à d'autres groupes armés.
De même, un rapport de la Commission internationale d'enquête des Nations unies pour la Syrie publié hier à Genève estime que les disparitions forcées menées par les forces gouvernementales syriennes constituent un crime contre l'humanité. Cette campagne d'intimidation a été utilisée comme une tactique de guerre, accuse la Commission. Dans tous les cas documentés, les personnes disparues ont été soumises à la torture pendant leur détention. Ils ne précisent pas combien de disparitions forcées se sont produites mais une source proche de l'enquête a précisé que la Commission a étudié une centaine de cas et elle estime leur nombre total à plusieurs milliers.

Amnesty International a accusé hier un groupe jihadiste lié à el-Qaëda d'enlever, de torturer et de tuer des détenus dans des prisons secrètes installées sur les territoires qu'il contrôle en Syrie. L'organisation des droits de l'homme affirme que parmi les prisonniers détenus par l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) figurent des enfants, dont certains âgés d'à...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut