Rechercher
Rechercher

À La Une - France

Nouveau suicide d'un couple d'octogénaires à Paris

Vendredi dernier, Georgette et Bernard Cazes avaient été retrouvés morts dans une chambre du Lutetia.

Archives AFP

Deux octogénaires ont été retrouvés morts lundi à leur domicile parisien après avoir mis fin volontairement à leurs jours, quatre jours après le suicide d'un autre couple de retraités dans une chambre d'un hôtel de luxe, a-t-on appris mardi de source policière.

"Ce couple s'est visiblement suicidé en absorbant des médicaments", a expliqué cette source. Les deux retraités, âgés de 84 et 81 ans, ont été retrouvés par la femme de ménage dans leur chambre, à leur domicile dans l'ouest de Paris, a-t-elle précisé. Ils ont laissé "un courrier dans lequel ils expliquent leur geste", selon cette source, confirmant une information du Parisien.


La femme de ménage a trouvé un mot devant la chambre lui indiquant de "ne pas entrer parce qu'elle trouverait leurs corps", a relaté à l'AFP la gardienne de cet immeuble cossu, situé à deux pas de l'Hôtel des Invalides. Selon elle, une seconde lettre avait été rédigée "avec des consignes sur les personnes à prévenir".


"On ne pouvait pas prévoir. C'était des petits vieux sympas", a expliqué à l'AFP un des voisins du couple. Selon une autre habitante de l'immeuble, la femme avait "eu un cancer et était handicapée".
"Elle avait du mal à marcher, elle avait des béquilles. Mais ils allaient au théâtre, ils sortaient", a-t-elle confié à l'AFP.


Vendredi, Georgette et Bernard Cazes, tous deux âgés de 86 ans, avaient été retrouvés morts dans la chambre d'un grand hôtel parisien, le Lutetia. Ils avaient décidé de se suicider dans cette chambre après y avoir passé leur dernière nuit ensemble. Le couple avait été retrouvé vendredi matin par le personnel.

Ils étaient étendus sur le lit, "un sac plastique sur la tête et se tenant la main", a expliqué une autre source policière.

Ces deux octogénaires, mariés depuis six décennies, avaient aussi laissé une lettre expliquant leur geste. Dans ce message, ils disent, rapporte Le Parisien, regretter n'avoir pas pu partir "sereinement", la loi ne permettant pas d'accèder à une "pastille létale qui permettrait une mort douce". Georgette Cazes fait également part de son souhait de déposer plainte pour "non-respect" de sa liberté et demande à ses enfants de se substituer à elle pour attaquer l'Etat français.

Au Parisien, le fils du couple a expliqué que ses parents, qui "craignaient la séparation et la dépendance bien plus que la mort", avaient préparé ce départ depuis plusieurs "dizaines d'années".

 

Lire aussi
« On n'est jamais trop vieux pour poursuivre ses rêves »

La solitude des vieux mendiants dans les rues de Beyrouth

François fustige « la culture du rejet » des vieux

 

 

Deux octogénaires ont été retrouvés morts lundi à leur domicile parisien après avoir mis fin volontairement à leurs jours, quatre jours après le suicide d'un autre couple de retraités dans une chambre d'un hôtel de luxe, a-t-on appris mardi de source policière.
"Ce couple s'est visiblement suicidé en absorbant des médicaments", a expliqué cette source. Les deux retraités, âgés...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut