On reconnaît, autour de l’ambassadeur iranien, le président Michel Sleiman, le député Sleimane Frangié et le ministre sortant Mohammad Safadi, à l’ambassade d’Iran, hier. Photo ANI
Le chef de l’État Michel Sleiman s’est rendu hier matin à l’ambassade d’Iran pour présenter ses condoléances après le double attentat-suicide qui avait visé mardi la chancellerie, tuant 25 personnes et blessant 150 autres.
Une délégation du courant du Futur s’est également rendue à l’ambassade dans le même but. Idem pour le PSP, qui a envoyé une délégation présenter ses condoléances au nom du député Walid Joumblatt composée notamment de Doreid Yaghi, Zafer Nasser, Serhan Serhan, Yéhia Khamis et Rami Rayès.
De son côté, le Conseil supérieur grec-catholique a publié un communiqué condamnant fermement l’attentat et présentant ses « sincères condoléances » aux membres de la chancellerie iranienne et aux parents des victimes. « Il est temps que chacun se rende compte que la violence n’a jamais été une solution et que la destruction ne pave en rien la voie de l’avenir », écrit le texte, appelant toutes les parties à se solidariser au maximum « autour de l’État, et de ses institutions militaires et sécuritaires ».
Enfin, les avocats de Tripoli et du Liban-Nord ont arrêté de travailler entre 11h et midi hier après l’appel de leur bâtonnier, Michel Khoury. Ils condamnaient avec virulence l’attentat de Jnah, « qui s’inscrit dans le cadre du terrorisme organisé ».
