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Liban

Pharaon appelle Nasrallah à s’engager à ne pas torpiller la formation du cabinet et la présidentielle

M. Geagea en réunion avec M. Pharaon, hier, à Meerab, en présence de Imad Wakim.Photo Aldo Ayoub

Le président des Forces libanaises, Samir Geagea, a rencontré hier à Meerab le député Michel Pharaon qui a appelé au respect de la date de l’échéance présidentielle et qui a invité le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à « s’engager auprès du peuple libanais à ne pas entraver la formation du cabinet et le déroulement de l’élection présidentielle » et « à ne pas réclamer une constituante qui saperait la Constitution ».
« Il faut respecter la date de l’échéance présidentielle. Certains menacent de faire de sorte qu’elle n’ait pas lieu. Or tout le monde devrait s’engager à respecter cette échéance », a indiqué M. Pharaon à l’issue de la réunion avec Samir Geagea, qui s’est déroulée en présence du coordinateur du parti pour la région de Beyrouth, Imad Wakim.
Le député de Beyrouth a par ailleurs souligné la nécessité de « respecter le principe de la parité stipulé par l’accord de Taëf », critiquant « ceux qui appellent à une constituante, après la chute de 100 000 martyrs libanais durant la guerre civile ».


Michel Pharaon a également mis en exergue « la nécessité de respecter les prérogatives du président de la République, sinon de les renforcer », exprimant sa stupeur face à « la position de certains chrétiens qui rejettent les prérogatives présidentielles, notamment celles de signer le décret et de participer à la formation du cabinet ».
« Le vide au niveau de la présidence de la République dans le but d’aboutir à la tenue d’une constituante constitue un projet de discorde interislamique, islamo-chrétienne et interchrétienne », a-t-il ajouté. M. Pharaon a souligné « l’importance du rôle joué par Bkerké dans la protection des prérogatives du président de la République, d’autant que le patriarcat maronite était le parrain de l’accord de Taëf ». « La solution réside dans l’adoption de la décentralisation administrative, qui satisfait toutes les parties politiques », a-t-il indiqué.
« Le danger menace aujourd’hui les musulmans modérés et non seulement les chrétiens », a poursuivi Michel Pharaon. « Au lieu que la confrontation soit avec Israël, nous sommes désormais face à une sorte de lutte interislamique qui menace autant l’islam modéré que les chrétiens », a-t-il noté.
M. Pharaon a rappelé que le régime syrien était « responsable de l’immigration de plus de la moitié des chrétiens du Liban ». « La situation est la même en Syrie à l’heure actuelle », a-t-il dit.


Il a par ailleurs réitéré son appel à la formation d’un nouveau gouvernement en raison de « la corruption qui sévit dans la majorité des ministères et qui a atteint un niveau inégalé depuis l’indépendance ». Aussi a-t-il refusé le fait d’avancer dans le dossier du forage du pétrole au large du littoral « avant qu’il n’y ait au moins un sentiment de transparence totale, sinon un attachement à des critères similaires à ceux qui sont adoptés en Europe ».

Le président des Forces libanaises, Samir Geagea, a rencontré hier à Meerab le député Michel Pharaon qui a appelé au respect de la date de l’échéance présidentielle et qui a invité le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à « s’engager auprès du peuple libanais à ne pas entraver la formation du cabinet et le déroulement de l’élection présidentielle » et...
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