La CCIAB lance une vaste offensive de charme en Arabie saoudite

La Semaine du Liban en Arabie saoudite se tiendra, pour la première fois, du 5 au 9 avril au Centre des expositions de Djeddah, a annoncé hier le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB) et président de l’Union des Chambres de commerce du Liban, Mohammad Choucair.
Conjointement organisée par la CCIAB et la Chambre de commerce de Djeddah (JCCI), la Semaine du Liban vise à consolider les relations économiques bilatérales et à promouvoir les produits et le savoir-faire libanais en Arabie saoudite.
Il convient de rappeler qu’un mémorandum d’entente a été signé en mars entre le président de la CCIAB et le président de la JCCI, cheikh Saleh Kamel. La Semaine du Liban est l’une des initiatives découlant de cet accord.
Une conférence de presse s’est tenue à l’occasion de cette annonce, en présence de M. Choucair, des ministres sortants de l’Économie et du Commerce, Nicolas Nahas, de l’Industrie, Vrej Sabounjian, et du Tourisme, Fadi Abboud, ainsi que du représentant du président de la JCCI, Mazen Baterji, du consul général libanais en Arabie saoudite, Ziad Atallah, du président du Comité de développement des relations économiques libano-saoudiennes, Élie Rizk, et de nombreux représentants des secteurs public et privé.
« L’Arabie saoudite est la 19e plus grande économie du monde ; sa croissance et son marché sont dynamiques », a rappelé M. Choucair. « Dans un contexte de crise régionale et de saturation du marché libanais », le potentiel du royaume saoudien « avec lequel le Liban partage une longue tradition de coopération économique » n’est pas à négliger, a-t-il poursuivi.

Le ministère de l’Industrie prêt à soutenir les participants
« Les exportations libanaises annuelles vers l’Arabie saoudite sont significatives », a renchéri le ministre Abboud. Selon les chiffres publiés par les douanes, ces dernières s’élevaient à environ 280 millions de dollars pour les neuf premiers mois de 2013, à 400 millions de dollars en 2012, à 300 millions de dollars en 2011 et à 250 millions de dollars en 2010.
Pour sa part, M. Sabounjian a déclaré que son ministère « soutiendrait financièrement les participants libanais » qui en feraient la demande – selon des critères d’éligibilité « prenant par exemple en compte leur affiliation ou pas à l’Association des industriels (AIL) », a-t-il précisé à L’Orient-Le Jour.
Dans les détails, la Semaine du Liban en Arabie saoudite comprendra la tenue d’un Salon « Made in Lebanon » pour la promotion des produits industriels/agroalimentaires et agricoles ;
les services et le secteur du tourisme seront également à l’honneur.
En parallèle, plusieurs ateliers de travail et rencontres en marge du Salon permettront de consolider les
relations bilatérales. Plusieurs officiels et grands noms du secteur privé libanais et saoudien devraient participer à cet événement, « le premier du genre (...) mais certainement pas le dernier », a relevé M. Choucair.