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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Réfugiés syriens : l’aide internationale encore trop mince

L’appui que le monde a promis au Liban pour faire face à la marée humaine déferlant de Syrie est encore bien trop mince, tant sur le plan financier que démographique, estime-t-on en haut lieu.
Pour faire le point de la question, ou plutôt la faire progresser, le chef de l’État recevra à 9h15 les ambassadeurs des cinq grandes puissances et membres permanents du Conseil de sécurité, ainsi que Derek Plumbly, représentant au Liban du secrétaire général de l’ONU. « La réunion a pour objectifs de mettre plus en relief les recommandations prises à New York en septembre, par le Groupe international d’appui au Liban, de les garder vivantes à l’esprit et d’essayer de les mettre à exécution sur le plan libanais et régional », a-t-on affirmé de source autorisée.
« Le président a vu les représentants des pays membres du Groupe d’appui à Beiteddine, avant son départ à New York, a-t-on ajouté. Il les voit donc maintenant pour évaluer les résultats sur les quatre appuis décidés :
1) L’appui à la déclaration de Baabda et à la stabilité du Liban.
2)  L’appui global à l’économie.
3) L’appui à l’armée.
4) L’appui pour le problème des réfugiés et le partage des charges financières et démographiques. »

Retour de Nahas
De son côté, rentré hier à Beyrouth, après avoir participé aux réunions annuelles de la Banque mondiale préparatoires à la tenue du Groupe international d’appui au Liban, le ministre sortant de l’Économie et du Commerce, Nicolas Nahas, a estimé que sans la formation d’un nouveau gouvernement, l’aide financière au Liban pourrait se faire encore attendre.
M. Nahas a présidé des réunions préliminaires avec l’équipe de travail de la Banque mondiale, en présence de l’équipe de travail libanaise. Les participants se sont mis d’accord sur la préparation de dossiers qui seront soumis aux pays du Groupe d’appui. Le ministre a également assisté à la réunion que le ministre sortant des Finances, Mohammad Safadi, et la présidente adjointe de la Banque mondiale, Inger Anderson, ont présidé.
À Washington, il a prononcé un discours dans lequel il a mis l’accent sur le fait que le Liban assume seul le poids d’une crise « qui est tout aussi bien régionale qu’internationale (...) alors que c’est à la communauté internationale d’en assumer la responsabilité principale ». M. Nahas a quand même assuré que « la communauté internationale est solidaire du Liban et comprend sa position ».
« Des pays se sont dit prêts à répondre positivement aux réclamations, a-t-il dit. Mais nous avons eu l’impression que l’entente des Libanais sur un nouveau gouvernement efficace aurait un impact sur l’engagement des amis du Liban à l’aider à surmonter les répercussions de la crise syrienne. »
Sur le plan démocratique, des responsables se sont dit étonnés, hier, de ce que le Haut-Commissariat aux réfugiés ait proposé aux pays de l’Union européenne d’accueillir 10 000 Syriens en 2013 et 30 000 en 2014. C’est quand même trop peu, ont-ils estimé, pour un ensemble de 28 pays qui comptent, au total, plus de 500 millions d’habitants.

 

 

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commentaires (1)

il ne faut pas être un spécialiste, pour savoir que lors des réunions, tout le monde parle qu'il va donner des fonds, alors que dans la réalité , c'est du blabla. si il y a 20 % qui est versé c'est déjà pas mal, si c'est pas détourné avant

Talaat Dominique

10 h 52, le 18 octobre 2013

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Commentaires (1)

  • il ne faut pas être un spécialiste, pour savoir que lors des réunions, tout le monde parle qu'il va donner des fonds, alors que dans la réalité , c'est du blabla. si il y a 20 % qui est versé c'est déjà pas mal, si c'est pas détourné avant

    Talaat Dominique

    10 h 52, le 18 octobre 2013

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