Les accusés dans l'affaire Hariri.
Plus de deux ans après l'émission de mandats d'arrêt contre quatre Libanais dans le cadre du procès contre les assassins présumés de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a annoncé jeudi l'inculpation d'une cinquième personne, Hassan Habib Merhi.
Le juge du TSL "a confirmé un acte d'accusation à l'encontre de Hassan Habib Merhi, accusé d'être impliqué dans l'attentat du 14 février 2005 à Beyrouth", indique le TSL dans un communiqué diffusé sur son site officiel.
Ce Libanais de 47 ans est accusé de "plusieurs crimes, dont celui de complot en vue de commettre un acte de terrorisme", selon le TSL.
Selon l'acte d'accusation, M. Merhi a "coordonné la préparation" d'une fausse cassette vidéo, transmise le jour de l'attentat à la chaîne arabe al-Jazeera, contenant une fausse revendication de l'attaque "en vue de soustraire les auteurs du complot à la justice".
Peu après la publication de cette annonce, le Procureur du TSL Norman Farrell s'est félicité de "l'acte d'accusation dressé à l'encontre de Hassan Habib Merhi en raison de son rôle présumé dans l'attentat du 14 février 2005 (...)".
"Le Bureau du Procureur poursuit ses efforts d'investigation et de poursuites à l'encontre des personnes supposées responsables de l'attentat du 14 février 2005. Respectueux de la présomption d'innocence et du droit de tous les suspects à une défense en bonne et due forme, le Bureau du Procureur travaille à établir la responsabilité pénale des personnes impliquées dans l'attentat, en préparant les éléments de preuve fiables et crédibles qu'il produira devant la Chambre de première instance", a indiqué le Procureur, dans un communiqué.
Un membre du Hezbollah ?
Selon les médias libanais, M. Merhi fait également partie du Hezbollah. La chaîne de télévision al-Jadeed, avait évoqué son nom en mars 2012 précisant qu'il était originaire du quartier de Zokak el-Blat à Beyrouth. Al-Jadeed avait précisé que Hassan Habib Merhi n'est pas un responsable ou un commandant au sein du parti chiite.
Un mandat d'arrêt avait été transmis par le TSL aux autorités libanaises début août, qui avaient 30 jours pour tenter d'arrêter M. Merhi et de le transférer au tribunal international. A l'issue de ce délai, le procureur libanais a indiqué au TSL que le nouvel accusé reste "introuvable".
Le TSL, créé par l'ONU à la demande du Liban, veut notamment juger quatre membres du Hezbollah pour cet attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri et à 22 autres personnes. Le parti chiite accuse le tribunal international d'être le fruit d'un complot "israélo-américain" visant à le détruire et a exclu la remise des quatre premiers suspects, qui doivent être jugés par défaut, c'est-à-dire en leur absence.
Moustapha Badreddine, 52 ans, est accusé d'avoir été le "cerveau" de l'attentat tandis que Salim Ayache, 49 ans, aurait coordonné l'équipe responsable de sa "réalisation matérielle". Hussein Anaïssi, 39 ans, et Assad Sabra, 36 ans, auraient de leur côté préparé la cassette vidéo.
Entré en fonction le 1er mars 2009 dans la banlieue de La Haye, le TSL est le premier tribunal pénal international qui permet la tenue d'un procès par défaut au cours duquel l'accusé est représenté par un avocat. Le procès devrait débuter le 13 janvier 2014.
VENEZ LE PRENDRE SI VOUS POUVEZ... OU PLUTÔT ENVOYEZ VOS ARRIÈRES... TRÈS TRÈS ARRIÈRES PETITS ENFANTS... DISONS DANS TROIS CENT ANS.. çA VOUS VA ? É LAKAN... çA C'EST LA RÈGLE DU DIVIN HESBOLAND !
18 h 11, le 11 octobre 2013