La polémique se poursuit entre le 14 Mars et le 8 Mars sur les responsabilités dans le blocage de la formation du nouveau cabinet. Farès Souhaid accuse le Hezbollah, qui, par la voix de Naïm Kassem, rejette à son tour l’anathème sur le 14 Mars.
À l’issue de la réunion hebdomadaire du secrétariat général du 14 Mars à Achrafieh, le coordinateur général des forces du 14 Mars, Farès Souhaid, a plaidé en faveur d’un « cabinet national fondé sur une décision nationale, dont la déclaration ministérielle serait la déclaration de Baabda, qui est aux antipodes du triptyque armée-peuple-résistance ».
« Le Hezbollah, qui prétend que la question du triptyque ne doit être discutée qu’après la formation du cabinet, avant de changer d’avis le lendemain et de réclamer des garanties sur le triptyque avant la discussion de la déclaration ministérielle, met des obstacles face à la formation du cabinet pour le compte d’intérêts régionaux. C’est pourquoi nous appelons le président de la République et le Premier ministre à consolider la décision nationale et à former un cabinet national », a souligné M. Souhaid.
« Le Liban est entré dans sa 25e semaine sans gouvernement, à un moment où il est plus que jamais à découvert. Nous sommes au tout début d’une année scolaire qui s’annonce douloureuse, à l’orée d’une crise terrible dans le secteur de l’éducation, en raison de la présence des réfugiés syriens, dont le nombre augmente de semaine en semaine. Nous sommes également face à une instabilité sécuritaire, depuis l’affaire de l’enlèvement de Joseph Sader sur la route de l’AIB, aux incidents de Saïda et de la Békaa. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons d’ailleurs reçu aucune réponse des services de sécurité concernant ces incidents », a indiqué l’ancien député de Jbeil.
« Partant, nous sommes totalement à découvert sur le plan politique, en dépit de la visite réussie du président Michel Sleiman à New York, qui n’est pas parvenu à convaincre la communauté internationale de mettre en place un programme réel d’aide aux réfugiés syriens au Liban, et donc de contribuer à résoudre le problème des Libanais, né de l’afflux des réfugiés, qui constituent un poids que les familles libanaises sont incapables de supporter », a-t-il ajouté.
« Le président de la République et le Premier ministre désigné, qui jouissent d’un très grand respect et d’une très grande appréciation auprès du peuple libanais, sont appelés à assumer leurs responsabilités », a noté Farès Souhaid. « La question de la formation du cabinet n’est pas la responsabilité des forces politiques. La décision nationale libanaise devrait être entre les mains du président et du Premier ministre désigné, qui représentent le seul espoir de sauver le Liban de cette épreuve. S’ils ne prennent pas leurs responsabilités en main, le cabinet ne sera pas formé, et nous serons encore plus à découvert et sans gouvernement. Ils doivent faire preuve de courage et de responsabilité pour que nous ne soyons pas entraînés dans des aventures », a ajouté M. Souhaid.
La réplique de Kassem
La réponse du vice-secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, n’a pas tardé. « Nous reconnaissons à la bande du 14 Mars son succès dans la paralysie du pays et de ses institutions. Ce sont eux qui empêchent la formation du cabinet, dans l’attente des changements régionaux et des directives en provenance du Golfe. Quelles que soient leurs tentatives de lancer aux autres des accusations, tout le monde sait que nous voulons un cabinet national rassembleur sans conditions. Eux souhaitent un cabinet de fait ou monochrome (...). Cette revendication n’est pas viable. S’ils pouvaient lui donner corps, ils l’auraient fait. Mais ils ne représentent pas la majorité parlementaire et ne peuvent pas trancher sans leurs partenaires nationaux », a-t-il ainsi indiqué.
« Évitez aux gens davantage de misères et tendez votre main pour une coordination en faveur d’un cabinet rassembleur pour alléger les soucis du pays. La région et ses affaires sont au frigo, et si vous attendez des développements positifs dans votre intérêt, c’est vous qui allez y entrer à votre tour. C’est donc vous qui assumez la responsabilité totale du blocage », a-t-il lancé à l’adresse du 14 Mars.
À l’issue de la réunion hebdomadaire du secrétariat général du 14 Mars à Achrafieh, le coordinateur général des forces du 14 Mars, Farès Souhaid, a plaidé en faveur d’un « cabinet national fondé sur une décision nationale, dont la déclaration ministérielle serait la déclaration de Baabda, qui est aux antipodes du triptyque armée-peuple-résistance ».
« Le Hezbollah, qui prétend que la question du triptyque ne doit être discutée qu’après la formation du cabinet, avant de changer d’avis le lendemain et de réclamer des garanties sur le triptyque avant la discussion de la déclaration ministérielle, met des obstacles face à la formation du cabinet pour le compte d’intérêts régionaux. C’est pourquoi nous appelons le président de la République et le Premier ministre à consolider la décision nationale et à former un cabinet national », a souligné M. Souhaid.
« Le Liban est entré dans sa 25e semaine sans gouvernement, à un moment où il est plus que jamais à découvert. Nous sommes au tout début d’une année scolaire qui s’annonce douloureuse, à l’orée d’une crise terrible dans le secteur de l’éducation, en raison de la présence des réfugiés syriens, dont le nombre augmente de semaine en semaine. Nous sommes également face à une instabilité sécuritaire, depuis l’affaire de l’enlèvement de Joseph Sader sur la route de l’AIB, aux incidents de Saïda et de la Békaa. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons d’ailleurs reçu aucune réponse des services de sécurité concernant ces incidents », a indiqué l’ancien député de Jbeil.
« Partant, nous sommes totalement à découvert sur le plan politique, en dépit de la visite réussie du président Michel Sleiman à New York, qui n’est pas parvenu à convaincre la communauté internationale de mettre en place un programme réel d’aide aux réfugiés syriens au Liban, et donc de contribuer à résoudre le problème des Libanais, né de l’afflux des réfugiés, qui constituent un poids que les familles libanaises sont incapables de supporter », a-t-il ajouté.
« Le président de la République et le Premier ministre désigné, qui jouissent d’un très grand respect et d’une très grande appréciation auprès du peuple libanais, sont appelés à assumer leurs responsabilités », a noté Farès Souhaid. « La question de la formation du cabinet n’est pas la responsabilité des forces politiques. La décision nationale libanaise devrait être entre les mains du président et du Premier ministre désigné, qui représentent le seul espoir de sauver le Liban de cette épreuve. S’ils ne prennent pas leurs responsabilités en main, le cabinet ne sera pas formé, et nous serons encore plus à découvert et sans gouvernement. Ils doivent faire preuve de courage et de responsabilité pour que nous ne soyons pas entraînés dans des aventures », a ajouté M. Souhaid.
La réplique de Kassem
La réponse du vice-secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, n’a pas tardé. « Nous reconnaissons à la bande du 14 Mars son succès dans la paralysie du pays et de ses institutions. Ce sont eux qui empêchent la formation du cabinet, dans l’attente des changements régionaux et des directives en provenance du Golfe. Quelles que soient leurs tentatives de lancer aux autres des accusations, tout le monde sait que nous voulons un cabinet national rassembleur sans conditions. Eux souhaitent un cabinet de fait ou monochrome (...). Cette revendication n’est pas viable. S’ils pouvaient lui donner corps, ils l’auraient fait. Mais ils ne représentent pas la majorité parlementaire et ne peuvent pas trancher sans leurs partenaires nationaux », a-t-il ainsi indiqué.
« Évitez aux gens davantage de misères et tendez votre main pour une coordination en faveur d’un cabinet rassembleur pour alléger les soucis du pays. La région et ses affaires sont au frigo, et si vous attendez des développements positifs dans votre intérêt, c’est vous qui allez y entrer à votre tour. C’est donc vous qui assumez la responsabilité totale du blocage », a-t-il lancé à l’adresse du 14 Mars.
La polémique se poursuit entre le 14 Mars et le 8 Mars sur les responsabilités dans le blocage de la formation du nouveau cabinet. Farès Souhaid accuse le Hezbollah, qui, par la voix de Naïm Kassem, rejette à son tour l’anathème sur le 14 Mars.À l’issue de la réunion hebdomadaire du secrétariat général du 14 Mars à Achrafieh, le coordinateur général des forces du 14 Mars, Farès...
BRAVO DOCTEUR SËÉÉÉD, NOTRE CHEVALIER DE JBÉÉÉL !
08 h 47, le 10 octobre 2013