Rechercher
Rechercher

Santé

Un projet parti d’une idée « dingue »

Dans un entretien diffusé sur le site Internet de la fondation Nobel, le biologiste américain James Rothman a expliqué que « dans les premières années où j’ai commencé ce projet à l’université de Stanford, tout le monde me disait que c’était dingue d’aller essayer de reproduire les choses mystérieuses et complexes qui surviennent dans une cellule ». Pourtant, « c’est absolument fascinant », a-t-il affirmé.
Rothman a commencé à étudier les cellules des mammifères dans les années 1980, pour finalement découvrir des protéines qui s’ajustent l’une à l’autre comme des fermetures éclair, permettant à des chargements de rejoindre la bonne partie d’une cellule, rapporte l’AFP.
L’appel venu de Suède l’a réveillé au milieu de la nuit, et il dit avoir vécu « une expérience extracorporelle ». Il s’est réjoui de l’occasion qui lui était donnée « d’être un porte-parole pour ce champ de recherche et pour la science médicale ».
« L’une des grandes leçons de toute la biochimie, la biologie des cellules et la médecine moléculaire est que quand les protéines agissent au niveau infracellulaire, elles se conduisent d’une façon telle qu’on dirait une machinerie mécanisée », a-t-il déclaré.
Il a été poussé dans cette voie par « l’arrogance de la jeunesse », des moyens financiers importants, et l’exemple de son directeur de thèse Arthur Kornberg, Nobel de médecine en 1959 pour son travail sur la synthèse de l’ADN.
Dans un entretien diffusé sur le site Internet de la fondation Nobel, le biologiste américain James Rothman a expliqué que « dans les premières années où j’ai commencé ce projet à l’université de Stanford, tout le monde me disait que c’était dingue d’aller essayer de reproduire les choses mystérieuses et complexes qui surviennent dans une cellule ». Pourtant, « c’est...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut