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Liban

Affaire Aazaz : « Harceler chaque ressortissant turc », la énième menace des familles

« Que chaque Libanais s’imagine que l’un de ses proches a été kidnappé », lancent les manifestantes.   Photos nowlebanon

Les parents des neuf otages détenus en Syrie ont manifesté hier matin devant le siège de l’ambassade de Turquie à Rabieh, réitérant leur demande d’obtenir la libération de leurs fils et maintenant le discours d’hostilité envers la Turquie, qui serait « la seule responsable », selon eux, de l’atermoiement subi pendant plus d’un an sur le dossier des otages de Aazaz. Ils avaient prévu de brûler des pneus devant l’ambassade, mais y ont renoncé à la demande des forces de l’ordre.
« Les ravisseurs se trouvent à l’intérieur du territoire turc, contrairement à l’idée véhiculée sur leur présumée présence en Syrie », a lancé hajjé Hayat Awali, membre du comité de suivi de l’affaire des otages, réitérant les menaces d’escalade « qui a commencé ». Tenant symboliquement dans une main une bouteille de plastique remplie de mazout et dans l’autre un briquet susceptible de l’enflammer, elle a déclaré que « la volonté des parents n’est pas d’incendier l’ambassade turque, mais de miner les nerfs de la Turquie ». « Nous harcèlerons chaque citoyen turc où qu’il se trouve au Liban, et si cela ne leur plaît pas, qu’ils aillent élire domicile ailleurs », a-t-elle fermement affirmé. Elle a signalé que les familles des otages manifesteront à chaque atterrissage d’un avion turc à l’aéroport de Beyrouth et interdiront aux Turcs d’entrer en territoire libanais. De son côté, Mohammad Zgheib a assuré que les forces de sécurité « seront surprises par notre prochaine manifestation qui se fera loin des médias ».
Après avoir achevé leur sit-in en milieu de matinée, les proches des otages se sont rendus au centre-ville de Beyrouth pour manifester devant le siège du Centre culturel turc. Ils ont néanmoins été interdits de manifester par les agents de l’ordre, en poste depuis plusieurs semaines devant les établissements relevant des intérêts turcs dans la capitale. Après des médiations vaines, marquées par une tentative d’entrer de force au centre culturel, les proches des otages se sont résignés à rebrousser chemin et rentrer chez eux.
Parallèlement, l’avocate May Khansa s’est rendue au siège du Conseil supérieur chiite afin d’exposer les détails de l’action intentée contre le gouvernement turc pour le rapt des neuf otages.
Les parents des neuf otages détenus en Syrie ont manifesté hier matin devant le siège de l’ambassade de Turquie à Rabieh, réitérant leur demande d’obtenir la libération de leurs fils et maintenant le discours d’hostilité envers la Turquie, qui serait « la seule responsable », selon eux, de l’atermoiement subi pendant plus d’un an sur le dossier des otages de Aazaz. Ils...
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