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Repères : vers une intervention militaire étrangère en Syrie - Dans la presse

Voilà pourquoi Obama ne privilégie pas l’élément de surprise avec la Syrie

Un scénario semblable à l'opération Desert Fox.

L'objectif de Barack Obama : punir Bachar el-Assad, pas le renverser.  AFP PHOTO / Saul LOEB

Les Etats-Unis écartent une action militaire unilatérale contre la Syrie, d'éventuelles frappes pourraient durer plus d'un jour, Barack Obama réfléchit à des objectifs précis, l'attaque sera ciblée, elle durera trois jours, pourrait commencer jeudi, pas de "troupes au sol" mais des tirs de missiles de croisière tomahawk depuis les quatre destroyers croisant au large de la Syrie...

 

Ces derniers jours, les médias pullulent d'informations plus ou moins précises distillées par des responsables américains sur une éventuelle frappe contre le régime Syrien.

 

Révéler publiquement quand, comment et où les Etats-Unis (et certains de leurs alliés) bombarderont la Syrie prend un sens lorsqu'on s'attarde un peu sur le but recherché par le président Barack Obama, estime Max Fisher dans les colonnes du Washington Post.

 

Si son but était d’entrer de plain pied dans la guerre civile syrienne et y mettre un terme, alors oui, le président américain préparerait les plans de l'offensive dans le plus grand secret, estime le journaliste. Mais l’administration américaine a clairement indiqué que dans le cas présent, le but visé est plus modeste : il s'agit de punir le président syrien Bachar el-Assad pour ses attaques présumées à l’arme chimique, afin qu'il ne s'avise plus de réitérer de telles frappes.

 

Il ne s’agit donc pas de renverser M. Assad mais de le punir, lui envoyer un message clair, en évitant de causer un trop grand nombre de morts. L’option serait dès lors de détruire quelques installations gouvernementales et militaires, qui seront probablement pour la plupart vides au moment des frappes.

 

Un scénario qui rappelle celui retenu en décembre 1998 par Bill Clinton, rappelle Max Fisher, lors de l'opération Desert Fox menée en Irak par les armées américaine et britannique. Les frappes, décidées après l'échec de négociations entre les inspecteurs onusiens et le président Saddam Hussein, avaient pour cible les capacités de production irakiennes d’armes de destruction massive. Les 100 cibles avaient été rendues publiques avant les frappes. La plupart étaient vides au moment des bombardements.

 

Le président Obama a maintes fois affirmé qu’une implication en Syrie pourrait entrainer les Etats-Unis dans un conflit long et inextricable. Mais à partir du moment où, comme l'a indiqué le vice-président Joe Biden, "le président (Obama) pense que ceux qui utilisent des armes chimiques contre des hommes, des femmes et des enfants sans défense doivent rendre des comptes", Washington doit réagir. Une opération semblable à Desert Fox pourrait dès lors être la plus appropriée.

 

 

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