L’Érythrée, qui a fêté le 24 mai 2013 le 20e anniversaire de son indépendance, est l’un des États les plus fermés de la planète, dirigé d’une main de fer par le président Issaias Afeworki depuis 1991.
- SITUATION : le pays (121 000 km2) s’étend sur 1 000 km le long de la mer Rouge, entre le Soudan, l’Éthiopie et Djibouti, occupant une position stratégique dans la Corne de l’Afrique.
- POPULATION : 5,4 millions d’habitants en 2011 (Banque mondiale). Neuf ethnies. L’ONU estime la diaspora à environ 1,2 million de personnes.
- RELIGION : environ 50 % de chrétiens (orthodoxes en grande majorité) et 50 % de musulmans (officiel).
- CAPITALE : Asmara. Autres villes importantes : ports d’Assab et Massawa.
- LANGUES : le tigrinya, l’arabe (les plus courantes) et l’anglais sont les langues de travail. Mais la Constitution traite sur le même plan les neuf langues parlées.
- HISTOIRE : colonie italienne de 1889 à 1941, le territoire passe sous administration britannique (1941-1952) après la défaite italienne en Afrique orientale. En 1962, l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié proclame l’annexion de l’Érythrée, alors « entité autonome » fédérée à l’Éthiopie.
En mai 1991, les forces du Front populaire de libération de l’Érythrée (FPLE), en guerre contre le pouvoir éthiopien depuis trente ans et ayant grandement participé au renversement du colonel Mengistu Haïlé Mariam à Addis-Abeba, s’emparent d’Asmara et installent un gouvernement provisoire, dirigé par Issaias Afeworki.
Le 24 mai 1993, l’Érythrée proclame officiellement son indépendance.
Entre 1998 et 2000, une guerre frontalière entre l’Érythrée et l’Éthiopie fait environ 80 000 morts.
L’Érythrée a été accusée de soutien aux insurgés islamistes somaliens shebab.
INSTITUTIONS/
RÉGIME : le chef de l’État est doté de larges pouvoirs et est en théorie élu par le Parlement. Le Front populaire pour la démocratie et la justice (FPDJ) est au pouvoir depuis l’indépendance et est le seul parti autorisé.
Selon l’ONU, l’Érythrée détient l’un des pires bilans au monde en matière de droits de l’homme.
- ÉCONOMIE : le pays est l’un des plus pauvres au monde et les revenus de la diaspora constituent une aide cruciale.
L’agriculture occupe quelque 80 % de la population.
Le pays dispose de ressources minières, or, argent, zinc et cuivre, dont l’exploitation a donné un coup de fouet à son économie, en 2011 notamment (Banque africaine de développement).
+ Monnaie : le nakfa créé en 1997 pour remplacer la monnaie éthiopienne.
+ Revenu par habitant : 430 dollars en 2011 (BM).
- FORCES ARMÉES : estimées à 201 750 hommes selon l’Institut international des études stratégiques (IISS, 2013).
- SITUATION : le pays (121 000 km2) s’étend sur 1 000 km le long de la mer Rouge, entre le Soudan, l’Éthiopie et Djibouti, occupant une position stratégique dans la Corne de l’Afrique.
- POPULATION : 5,4 millions d’habitants en 2011 (Banque mondiale). Neuf ethnies. L’ONU estime la diaspora à environ 1,2 million de personnes.
- RELIGION : environ 50 % de chrétiens (orthodoxes en grande majorité) et 50 % de musulmans (officiel).
- CAPITALE : Asmara. Autres villes importantes : ports d’Assab et Massawa.
- LANGUES : le tigrinya, l’arabe (les plus courantes) et l’anglais sont les langues de travail. Mais la Constitution traite sur le même plan les neuf langues parlées.
- HISTOIRE : colonie italienne de 1889 à 1941, le territoire passe sous administration britannique (1941-1952) après la défaite italienne en Afrique orientale. En 1962, l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié proclame l’annexion de l’Érythrée, alors « entité autonome » fédérée à l’Éthiopie.
En mai 1991, les forces du Front populaire de libération de l’Érythrée (FPLE), en guerre contre le pouvoir éthiopien depuis trente ans et ayant grandement participé au renversement du colonel Mengistu Haïlé Mariam à Addis-Abeba, s’emparent d’Asmara et installent un gouvernement provisoire, dirigé par Issaias Afeworki.
Le 24 mai 1993, l’Érythrée proclame officiellement son indépendance.
Entre 1998 et 2000, une guerre frontalière entre l’Érythrée et l’Éthiopie fait environ 80 000 morts.
L’Érythrée a été accusée de soutien aux insurgés islamistes somaliens shebab.
INSTITUTIONS/
RÉGIME : le chef de l’État est doté de larges pouvoirs et est en théorie élu par le Parlement. Le Front populaire pour la démocratie et la justice (FPDJ) est au pouvoir depuis l’indépendance et est le seul parti autorisé.
Selon l’ONU, l’Érythrée détient l’un des pires bilans au monde en matière de droits de l’homme.
- ÉCONOMIE : le pays est l’un des plus pauvres au monde et les revenus de la diaspora constituent une aide cruciale.
L’agriculture occupe quelque 80 % de la population.
Le pays dispose de ressources minières, or, argent, zinc et cuivre, dont l’exploitation a donné un coup de fouet à son économie, en 2011 notamment (Banque africaine de développement).
+ Monnaie : le nakfa créé en 1997 pour remplacer la monnaie éthiopienne.
+ Revenu par habitant : 430 dollars en 2011 (BM).
- FORCES ARMÉES : estimées à 201 750 hommes selon l’Institut international des études stratégiques (IISS, 2013).
L’Érythrée, qui a fêté le 24 mai 2013 le 20e anniversaire de son indépendance, est l’un des États les plus fermés de la planète, dirigé d’une main de fer par le président Issaias Afeworki depuis 1991.- SITUATION : le pays (121 000 km2) s’étend sur 1 000 km le long de la mer Rouge, entre le Soudan, l’Éthiopie et Djibouti, occupant une position stratégique dans la Corne de...
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