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Liban

Les incidents de Saïda continuent de susciter des réactions de toutes parts

Présidée par l’ancien ministre Omar Meskaoui, une délégation du Conseil islamique chérié a exprimé hier sa solidarité avec l’armée, soulignant l’importance de son rôle pour préserver la sécurité de l’ensemble des citoyens.
« Tout parti pris ou laxisme conduira inéluctablement à l’ébranlement de l’État et à son effondrement, poussant les citoyens à recourir à l’autodéfense. Ceux qu’on appelle les brigades de la résistance ne sont autre que des milices anarchiques dont l’objectif est de provoquer la discorde dans plus dune région. Ces milices échappent à la loi, et ceux qui les soutiennent doivent rendre compte de leur action », a assuré M. Meskaoui.
« Les armes du Hezbollah sont des armes à but noble, non pas pour être utilisées sur la scène locale, mais pour combattre l’ennemi israélien. » C’est ce qu’a déclaré de son côté le mufti jaafari de Saïda, cheikh Mohammad Osseirane, qui a reçu le chef des services de renseignements de l’armée au Liban-Sud, le général Ali Chahrour, avec qui il a évoqué « les raisons qui ont conduit à la discorde dans la ville de Saïda ».
Pour sa part, et à l’issue de la réunion du Conseil supérieur chérié islamique, les membres du conseil ont publié un communiqué dans lequel ils ont dénoncé les tentatives de détourner l’armée de sa mission véritable en l’accablant par des questions de tensions internes. Le conseil a invité les habitants de Saïda à dresser, le plus tôt possible, un constat des destructions qui ont lieu dans la ville, afin de compenser les personnes sinistrées.
Le responsable politique de la Jamaa islamiya à Saïda, Bassam Hammoud, a estimé de son côté que ce qui s’est passé « est une tragédie qui a affecté tout le monde. Nous continuons de réclamer une enquête globale sur ce qui s’est passé », a-t-il dit.
Le député Bassem Chab a regretté à son tour que l’armée n’ait pas effectué plus tôt une manœuvre préventive pour en finir avec le « phénomène Assir ». Selon lui, il s’agit d’un échec au niveau des services de renseignements dont les raisons devraient être clarifiées.
Toujours dans le cadre de l’affaire de Saïda, l’armée a annoncé dans un communiqué avoir arrêté les soldats figurant dans une vidéo en train de battre et d’humilier une des personnes arrêtées. Le communiqué précise que les auteurs de ces violations seront lourdement sanctionnés.
Présidée par l’ancien ministre Omar Meskaoui, une délégation du Conseil islamique chérié a exprimé hier sa solidarité avec l’armée, soulignant l’importance de son rôle pour préserver la sécurité de l’ensemble des citoyens.« Tout parti pris ou laxisme conduira inéluctablement à l’ébranlement de l’État et à son effondrement, poussant les citoyens à recourir à...
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