Élue depuis 2004 au Parlement européen, Mme Le Pen est poursuivie par le parquet de Lyon à la suite d’une plainte déposée après un discours en 2010 où elle comparait les prières des musulmans dans les rues à l’occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Répondant à une demande de la justice française, la commission des Affaires juridiques du Parlement européen, réunie à huis clos, s’est prononcée à une large majorité le 19 juin en faveur d’une levée de l’immunité parlementaire de la présidente du Front national. Le vote prévu en séance plénière mardi vers midi (10h00 GMT) devrait confirmer cette proposition.
« Oui, ça va arriver parce que je suis une dissidente », mais « je ne le crains absolument pas » et « je m’en moque », a affirmé Mme Le Pen vendredi en anticipant le vote du Parlement. C’est pour « tenter de m’intimider », a-t-elle soutenu. « Je remarque que l’immunité est conservée pour des députés qui tapent dans la caisse » mais pas « quand il s’agit d’un propos politique (...). Il va y avoir un procès » et « j’espère le gagner », a-t-elle ajouté, revendiquant sa « liberté d’expression ».
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