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Rouba Zebian et le lambazouk : à la conquête des pistes de danse libanaises

www.facebook.com/Zouk.Beirut

C’est au Nigeria, où Rouba Zebian est née, que germe sa passion pour la danse. Rentrée au bercail, elle s’entiche vite de la dabké et intègre une troupe locale. Puis c’est dans l’Hexagone, durant son master en relations internationales à l’Institut d’études politiques de Toulouse en 2007, que des amis colombiens l’initient à la salsa et au reggaeton. « J’ai commencé alors à m’intéresser à la culture sud-américaine et à ses danses », confie-t-elle. Fascinée tout autant par la culture africaine, elle prend des cours de kuduro (danse originaire de l’Angola) et participe à plusieurs ateliers de danse aux Émirats arabes unis où elle vivait.

Danse sensuelle
et exotique
« Lorsque j’ai découvert le lambazouk ou le zouk brésilien, j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette danse, sensuelle et exotique, issue de la lambada et du zouk, se souvient Rouba. Une danse différente et très captivante. Elle m’a semblée si éblouissante et nourrissante pour l’âme que j’ai très vite suivi des cours et assisté à des festivals, des congrès, des ateliers autour du zouk avec des artistes du monde entier. »
De retour au Liban, frustrée d’y constater une absence de zouk, elle décide d’en donner des cours en espérant que ses étudiants deviendront des super zoukeros. « J’ai organisé un atelier le 21 avril, suivi d’une soirée zouk et latino, en amenant depuis Dubaï une star du zouk d’origine singapourienne, Samantha HO, qui est mon professeure et chez qui je me rends tous les mois pour renforcer ma pratique », confie-t-elle.
Résultat ? Une progression par tâtonnements. « Le profil bas du zouk donne à la scène une ambiance chaleureuse et conviviale qui fait que les nouveaux arrivants se sentent généralement bien accueillis. Le lambazouk n’est pas une danse très règlementée, on peut l’adapter selon ses goûts. Pratiqué aujourd’hui dans plus de 80 pays, il est en train de conquérir le monde », poursuit-elle.
Différent de la salsa et d’autres danses, le zouk a été presque entièrement ignoré par les médias. Il n’a pas de marketing derrière lui et se fait connaître par le bouche-à-oreille.
Au Liban, il semble grignoter un peu plus de terrain. Le 21 septembre prochain, jour de l’International Zouk Flashmob, 129 villes dans le monde entier danseront le zouk, avec la même chorégraphie et sur la même chanson. Beyrouth fait partie cette année des villes participantes et Rouba organise des cours pour la chorégraphie à partir de la première semaine de juillet. Entre-temps, pour les intéressés, Rouba donne un cours de lambazouk au Métro el-Madina, tous les lundis soirs.
C’est au Nigeria, où Rouba Zebian est née, que germe sa passion pour la danse. Rentrée au bercail, elle s’entiche vite de la dabké et intègre une troupe locale. Puis c’est dans l’Hexagone, durant son master en relations internationales à l’Institut d’études politiques de Toulouse en 2007, que des amis colombiens l’initient à la salsa et au reggaeton. « J’ai...
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