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Lifestyle - Une Libanaise à Paris

Dans les coulisses de Miss Liban-France 2013

La nouvelle Miss Liban-France Virginie Khechwagian, entourée de Mlles Céline Chakhtoura et Sarah Sayegh, respectivement première et deuxième dauphine. Photo Tony el-Hage

Le jour d’avant, les onze concurrentes au titre de Miss Liban-France se sont retrouvées pour les essayages tant attendus des robes couture. Le créateur libanais Dany Atrache a personnellement fait le déplacement à Paris pour habiller et finaliser la silhouette de chacune des filles. Elles revêtent leur habit de lumière, se découvrent, se regardent, certaines sont tout de suite à l’aise, il faut en rassurer d’autres, et c’est là que Randa Lteif Stephan, présidente de la section féminine de l’ULCM France intervient et trouve les mots justes pour les mettre en confiance. Elles viennent de toute la France, la Côte d’Azur est représentée par l’étudiante en pharmacie Sophie Zaineb el-Harake, reconnaissable par sa belle silhouette longiligne, qui nous explique qu’à 25 ans il faut déjà mettre une crème antirides ; la parisienne Virginie Khachwajian confirme, tout en parlant de la pollution des grandes villes, et la Versaillaise Kelly-Megane Havet, étudiante en journalisme, pose des questions pour en savoir un peu plus. La crème de la beauté libanaise est bien là, sans artifices, parlant le langage de jeunes filles toutes fières de concourir pour devenir le visage du Liban en France.


Le jour J, les filles croisent du regard les membres du jury présidé par la journaliste Gaby Lteif. Il n’en fallait pas plus pour faire monter la tension d’un cran, mais il faut se préparer, le programme est bien chargé : premier passage en tenue décontractée avec un petit écusson des drapeaux libanais et français sur les épaules ; suivra la petite robe noire parisienne et enfin la robe couture, métaphore de la créativité libanaise.


Dans le plein éclat de leur vingt printemps, les filles doivent aussi prendre la parole, se présenter sur un podium. Il s’agit là d’une grande première pour certaines. Céline Chakhtoura ouvre le bal, aucun cafouillage pour cette future ingénieure en finance. Ses propos sont clairs, concis et elle est déterminée à réussir son passage.
Cette soirée est aussi un spectacle offert à la diaspora libanaise par Edmond Abdel Massih, président de l’ULCM France, et son équipe de bénévoles. Sonitta Nader a su quant à elle rythmer l’événement et lancer sur scène les artistes Jean-Georges Prince et Fadi Makhlouf avant l’arrivée de la troupe « Dabké à Paris », qui en quelques battements de jambes a enthousiasmé l’assistance et entraîné les concurrentes sur scène.


Le cœur des filles bat encore plus fort, il est temps de répondre aux questions du jury. L’exercice n’est pas facile, il faut gérer le stress, poser sa voix et se lancer en espérant ne pas passer à côté. Pour détendre l’atmosphère, Serge Akl, directeur de l’Office du tourisme et membre charismatique du jury, rappelle aux filles qu’elles ne présentent pas le grand oral d’une quelconque faculté ce dimanche 16 juin 2013 ! Certaines questions sont longues mais les filles répondent avec aplomb, à l’image de Cynthia Haddad, future ingénieure de recherche dans le domaine énergétique qui rétorque à l’adresse du député franco-libanais Henri Jibrayel : « Je n’aime pas la politique, je n’aime pas les politiciens... la culture est bien plus enrichissante ! » La salle est conquise, tout le monde applaudit et apprécie l’audace de la jeune fille.


L’attente des résultats n’est pas très longue. La belle Virginie Khechwagian, fille d’un Libanais arménien, est couronnée, la famille est émue, son père prévoit de retourner au Liban après une décennie d’absence. Mlle Kechwagian participera, elle, au concours Miss Liban-Émigrés qui aura lieu au Liban le 10 août prochain. C’est aussi ça Miss Liban-France, le retour aux cèdres du Liban.

Le jour d’avant, les onze concurrentes au titre de Miss Liban-France se sont retrouvées pour les essayages tant attendus des robes couture. Le créateur libanais Dany Atrache a personnellement fait le déplacement à Paris pour habiller et finaliser la silhouette de chacune des filles. Elles revêtent leur habit de lumière, se découvrent, se regardent, certaines sont tout de suite à...

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