Le marché du carbone, qui commence juste à s’organiser dans le monde, fonctionne suivant plus d’un mécanisme. Voici les deux principales tendances actuelles :
– Les marchés volontaires : ils intéressent surtout des entreprises qui veulent compenser les émissions de carbone résultant de leurs activités, et qui investissent dans un nombre d’hectares qui correspond au volume de leurs émissions. Des calculs compliqués permettent de connaître le potentiel de stockage de superficies données. À titre d’exemple, une entreprise qui émet X milliers de tonnes de carbone par an investit dans des plantations et contribue ainsi au stockage, en forêt, d’un nombre de tonnes jugé équivalent.
– Le marché qui évolue dans le cadre des conventions sur le changement climatique des Nations unies : il donne lieu à deux types de mécanismes. Il y a les mécanismes de développement propre : dans ce cadre, des investisseurs ou des pays achètent des superficies pour aider à financer un programme national de plantation. C’est un marché plus régulé que le marché volontaire, avec des normes claires et une méthodologie fixe pour estimer les tonnes de carbone stockées, ainsi qu’une garantie sur le moyen et long terme concernant les surfaces plantées. Les investisseurs peuvent être des entreprises ou des pays, notamment les pays développés à qui il est demandé de réduire leurs émissions (dans le cadre de la convention sur le changement climatique). Un autre mécanisme, qui n’a pas encore été très exploité par les pays méditerranéens, est celui du REDD+, qui vise à réduire les pressions sur les forêts, soit en luttant contre la déforestation, soit en initiant des programmes de conservation ou encore de reboisement. C’est dans ce cadre que l’on peut placer le programme du Liban pour passer de 13 à 20 % du territoire en forêts (40 millions d’arbres). Il sera intéressant pour ce pays de savoir comment approcher des mécanismes pareils, et développer une méthodologie nationale. Ainsi, le programme du FFEM apportera au Liban de l’expertise et aidera les forestiers libanais à intégrer cette dimension dans toutes les phases de plantation.
– Les marchés volontaires : ils intéressent surtout des entreprises qui veulent compenser les émissions de carbone résultant de leurs activités, et qui investissent dans un nombre d’hectares qui correspond au volume de leurs émissions. Des calculs compliqués permettent de connaître le potentiel de stockage de superficies données. À titre d’exemple, une entreprise qui émet X milliers de tonnes de carbone par an investit dans des plantations et contribue ainsi au stockage, en forêt, d’un nombre de tonnes jugé équivalent.
– Le marché qui évolue dans le cadre des conventions sur le changement climatique des Nations unies : il donne lieu à deux types de mécanismes. Il y a les mécanismes de développement propre : dans ce cadre, des investisseurs ou des pays achètent des superficies pour aider à financer un programme national de plantation. C’est un marché plus régulé que le marché volontaire, avec des normes claires et une méthodologie fixe pour estimer les tonnes de carbone stockées, ainsi qu’une garantie sur le moyen et long terme concernant les surfaces plantées. Les investisseurs peuvent être des entreprises ou des pays, notamment les pays développés à qui il est demandé de réduire leurs émissions (dans le cadre de la convention sur le changement climatique). Un autre mécanisme, qui n’a pas encore été très exploité par les pays méditerranéens, est celui du REDD+, qui vise à réduire les pressions sur les forêts, soit en luttant contre la déforestation, soit en initiant des programmes de conservation ou encore de reboisement. C’est dans ce cadre que l’on peut placer le programme du Liban pour passer de 13 à 20 % du territoire en forêts (40 millions d’arbres). Il sera intéressant pour ce pays de savoir comment approcher des mécanismes pareils, et développer une méthodologie nationale. Ainsi, le programme du FFEM apportera au Liban de l’expertise et aidera les forestiers libanais à intégrer cette dimension dans toutes les phases de plantation.
Le marché du carbone, qui commence juste à s’organiser dans le monde, fonctionne suivant plus d’un mécanisme. Voici les deux principales tendances actuelles : – Les marchés volontaires : ils intéressent surtout des entreprises qui veulent compenser les émissions de carbone résultant de leurs activités, et qui investissent dans un nombre d’hectares qui correspond au volume de...