Rechercher
Rechercher

Liban

Hassan Khalil : Les hôpitaux ne peuvent plus recevoir de blessés

Le ministre démissionnaire de la Santé, Ali Hassan Khalil, a estimé hier que « devant le grand nombre de blessés (du fait de la crise syrienne) et qui risque d’augmenter d’une manière jamais vue, la question n’est plus de l’ordre des dépenses, mais d’un manque cruel de ressources humaines, surtout au niveau du service des urgentistes ». « Partant, un grand défi se pose au secteur de la santé, qui n’est plus capable de recevoir des blessés. Et c’est le citoyen libanais qui risque d’en payer le prix et d’être privé de son droit à l’hospitalisation, a souligné M. Hassan Khalil, appelant les pays qui prétendent se soucier des ressortissants syriens à assumer leurs responsabilités et à ouvrir leurs propres hôpitaux aux blessés », a-t-il ajouté.
Sur le terrain, des clans chiites ont tenté d’empêcher hier le transfert par la Croix-Rouge sous la surveillance de l’armée de blessés de Ersal vers le Nord. Des femmes et des enfants du clan Jaafar ont bloqué la route du convoi qui transportait près de 30 blessés, et le convoi a dû rebrousser chemin et prendre la route allant de Hermel à Aïnata el-Arz pour redescendre vers Halba. Et, dans un hôpital la Békaa, un ressortissant syrien dont l’identité est inconnue a succombé à ses blessures.
À Paris, le courant du Futur a organisé une manifestation – à laquelle ont participé les Forces libanaises et des membres de l’opposition syrienne – en faveur d’une intervention immédiate des organisations humanitaires internationales à Qousseir.
Signalons enfin que le secrétaire général du Renouveau démocratique, Antoine Haddad, a reçu hier à Sin el-Fil la parlementaire britannique Rushanara Ali, avec qui il a évoqué la crise des réfugiés et ses conséquences sur le Liban, ainsi que les perspectives de solution.
Le ministre démissionnaire de la Santé, Ali Hassan Khalil, a estimé hier que « devant le grand nombre de blessés (du fait de la crise syrienne) et qui risque d’augmenter d’une manière jamais vue, la question n’est plus de l’ordre des dépenses, mais d’un manque cruel de ressources humaines, surtout au niveau du service des urgentistes ». « Partant, un grand défi...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut