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Liban

Salam craint un durcissement du Hezbollah

Le Premier ministre désigné recevant Angelina Eichhorst : optimiste malgré tout. Photo Dalati et Nohra

Les efforts du Premier ministre désigné, Tammam Salam, sont suspendus aux travaux du Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer sur les recours en invalidation, présentés par le chef de l’État et le Courant patriotique libre, de la décision de prorogation du mandat du Parlement, jusqu’en novembre 2014. Normalement, le mandat de la Chambre actuelle expire le 20 du mois courant. Par ailleurs, M. Salam redoute un durcissement du Hezbollah.
Devant ses visiteurs, M. Salam a précisé qu’il a été désigné pour former le nouveau gouvernement le 6 avril, qu’il a achevé ses consultations le 11 du mois d’avril avant que ses efforts ne soient gelés le 12 mai par les démarches qui ont conduit à la prorogation du mandat de la Chambre.
« En conséquence, a-t-il précisé, je ne me suis dépensé à former le nouveau gouvernement que depuis un mois. »
M. Salam a ajouté que « tous les Libanais attendent impatiemment la formation d’un nouveau gouvernement ». Le chef du gouvernement désigné, qui redoute le veto et les exigences du Hezbollah, en particulier après son engagement militaire victorieux aux côtés des troupes syriennes, assure qu’il est hostile à un gouvernement où un camp détiendrait le tiers de blocage.


M. Salam est particulièrement conscient, assurent ses visiteurs, de l’énorme fracture politique qui scinde le pays à cause de ce qui se passe en Syrie, et d’un contentieux remontant à l’assassinat présumé, par quatre membres du Hezbollah recherchés par la justice internationale, de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, en 2005.
Pour M. Salam, en dépit de toutes les difficultés qui se présentent, il existe toujours « un espace pour l’optimisme », et ses visiteurs citent à son propos les vertus de la patience.
Le Premier ministre désigné a reçu hier les visites de l’ambassadeur de Grande-Bretagne, Tom Fletcher, et de la représentante de l’Union européenne, Angelina Eichhorst.

Les efforts du Premier ministre désigné, Tammam Salam, sont suspendus aux travaux du Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer sur les recours en invalidation, présentés par le chef de l’État et le Courant patriotique libre, de la décision de prorogation du mandat du Parlement, jusqu’en novembre 2014. Normalement, le mandat de la Chambre actuelle expire le 20 du mois courant. Par...
commentaires (5)

Il perd son temps et nous fait perdre le notre avec la seule différence c'est qu'il le fait avec nos sous et a nos frais! S'il n'est pas foutu de prendre une décision que cela plaise ou pas au Hezbollah ou autre qu'il rentre a la maison. Nous en avons marre des incompétents et de politiciens toujours en dessous des circonstances!

Pierre Hadjigeorgiou

13 h 42, le 11 juin 2013

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Commentaires (5)

  • Il perd son temps et nous fait perdre le notre avec la seule différence c'est qu'il le fait avec nos sous et a nos frais! S'il n'est pas foutu de prendre une décision que cela plaise ou pas au Hezbollah ou autre qu'il rentre a la maison. Nous en avons marre des incompétents et de politiciens toujours en dessous des circonstances!

    Pierre Hadjigeorgiou

    13 h 42, le 11 juin 2013

  • Grâce au Hezb qui fait partie intégrante du régime syrien? Y a des moments où je me demande si ce n'est pas, à présent, l'inverse qui vrai...

    GEDEON Christian

    12 h 12, le 11 juin 2013

  • L'impuissance à l'état pur. La tutelle syrienne sévit de toute sa splendeur diabolique sur le Liban grâce au Hezbollah qui fait désormais partie intégrante du régime de Damas. Former un gouvernement dans ces conditions relève de la plus pure utopie. Le jour où le gouvernement sera formé, c'est que les ministres auront été sélectionnés par l'Iran, la Syrie et les mercenaires du Hezbollah. Et dire qu'il y a des Libanais qui crient victoire...

    Robert Malek

    10 h 10, le 11 juin 2013

  • Mais ce n'est Rien ; patience ; il n'a encore Rien vu ! Ce n'était juste que le Mezze....

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    09 h 26, le 11 juin 2013

  • Non Mr Salam, ne faites pas l'erreur du 14 mars. Il n'y a plus d'espace pour l'optimisme. C'est dans cet espace que le Hezbollah va enterrer votre gouvernement. Faites un gouvernement neutre. Ne succombez pas au chantage comme le 14 mars lorsqu'ils ont fait une rallonge de 18 mois alors qu'ils juraient que pas plus de 6 mois. Assez de lâcheté.

    Saleh Issal

    02 h 00, le 11 juin 2013

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