Des combattants sunnites dans le quartier de Bab el-Tebbaneh, à Tripoli, le 26 mai 2013. REUTERS/Omar Ibrahim
Après plusieurs jours d'accalmie, les combats ont soudainement repris dimanche en début de soirée entre les quartiers de Bab el-Tebbaneh (sunnite et anti-Assad) et Jabal Mohsen (alaouite et pro-régime syrien), à Tripoli, au Liban-Nord.
Au moins 14 personnes ont été blessées dans les affrontements, selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle) qui fait état d'une tension accrue sur tous les axes où des tirs et des explosions se font entendre.
La route internationale menant au Akkar a par ailleurs été fermée.
Les récents affrontements à caractère confessionnel ont éclaté le 19 mai à Tripoli faisant plus de 31 morts et 200 blessés. Il s’agissait des combats les plus violents depuis la fin de la guerre civile en 1990. Un calme précaire s’était toutefois installé depuis dimanche dernier dans la ville, entrecoupé de tirs de francs-tireurs.
La semaine dernière, le chef du Parti démocratique arabe, Rifaat Ali Eid (alaouite), avait accusé des rebelles syriens d’être à l’origine des affrontements meurtriers entre les quartiers rivaux de Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen.
"Les affrontements à Tripoli ont commencé lorsque l’armée syrienne a lancé l'assaut sur Qousseir (en Syrie). Des hommes armés qui allaient combattre en Syrie sont revenus à Tripoli, donnant le coup d’envoi des violences, avait déclaré M. Eid. Si la situation n’est pas réglée une fois pour toutes, nous allons vers une escalade certaine qui se propagera à tout le territoire libanais englobant également les chrétiens, les chiites et les druzes", avait-t-il affirmé, avant de citer les noms de membres présumés du Front jihadiste al-Nosra qui combattent à Tripoli.
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